La CEDEAO ouvre ses portes aux académiciens des sciences ouest-africains

Les académies nationales des sciences représentent un groupe d’experts jouant un rôle crucial dans la prise de décisions visant à relever les nombreux défis auxquels les nations font face aux niveaux local, régional et mondial. La commissaire chargée du développement humain et des affaires sociales, Prof. Fatou Sow Sarr, a fait cette déclaration lors de l’accueil, le mardi 26 mars 2024 à Abuja, des académiciens à la Commission de la CEDEAO à l’occasion de l’assemblée générale constitutive du réseau ouest-africain des académies nationales des sciences (WANNAS).

La commissaire a indiqué dans son discours que la création du réseau ouest-africain des académies nationales des sciences par la tenue d’une assemblée générale marque un tournant important dans la promotion de la science et de la technologie au niveau régional. C’est aussi une source de mutualisation des connaissances scientifiques afin de répondre aux attentes de nos Etats par des conseils avisés.

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Malgré la crise politique dans l’espace ouest-africain, la commissaire a révélé que tous les pays ouest africains sont dans le même réseau. “Nous avons vu en ligne les collectes du Burkina-Faso, du Niger et du Mali, parce que le processus a débuté avant leurs crises. Nous appartenons à un même espace qui a de problème commun sur le plan de défis écologique, sur le plan de changement climatique. Peu importe nos positions politiques je crois que la science n’a pas de frontière.”

De son côté, le ministre de l’innovation, de la science et de la technologie, Chief Uche Geoffrey Nnaji, a déclaré que la science, la technologie et l’innovation sont incontestablement l’outil le plus important pour aider à surmonter les défis économiques mondiaux et régionaux dans le monde dynamique d’aujourd’hui. “La sous-région de la CEDEAO dispose d’un immense potentiel qui attend d’être débloqué, exploité et propulsé à l’avant-garde de l’innovation mondiale et du progrès technologique. Les nations développées du monde utilisent la science, la technologie et l’innovation pour résoudre leurs problèmes économiques. Par conséquent, le moyen le plus sûr de proposer des solutions aux problèmes économiques de la sous-région est l’application des résultats de la recherche et du développement, dans lequel la réunion d’aujourd’hui est très importante.”

Le ministre a souligné que le ministère fédéral de l’innovation, de la science et de la technologie est prêt à diversifier l’économie nigériane, ce qui est l’un des principaux objectifs du gouvernement fédéral, grâce à l’application de la science, de la technologie et de l’innovation.

La réunion durera du 26 au 28 mars 2024.