Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a fermement condamné la crise actuelle à Gaza, la décrivant comme un “assaut génocidaire et un massacre du peuple de Palestine”.
Dans un communiqué de presse, il a établi un parallèle entre les luttes menées par les Palestiniens et celles vécues par les Sud-Africains au cours de leur propre histoire tumultueuse.
“En observant les souffrances des Palestiniens, nous avons constaté des similitudes entre ce que vivent les Palestiniens et ce que nous avons vécu en tant que Sud-Africains”, a déclaré le président Ramaphosa.
M. Ramaphosa a poursuivi en soulignant la gravité de la situation à Gaza. “Ce qui se passe actuellement à Gaza est plus qu’injuste. C’est un génocide, et c’est pourquoi nous appelons cela un génocide contre un peuple et une punition collective contre des innocents”, a-t-il déclaré.
Face à cette situation désastreuse, le président Ramaphosa a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Il a souligné l’urgence de mettre un terme à ce qu’il perçoit comme un assaut génocidaire, exprimant la responsabilité collective d’empêcher de nouvelles souffrances.
Dans un précédent message sévère, le gouvernement sud-africain avait adressé une mise en garde à ses citoyens impliqués ou envisageant de s’impliquer dans le conflit à Gaza.
Le ministère sud-africain des affaires étrangères s’est déclaré profondément préoccupé par les informations selon lesquelles certains de ses ressortissants auraient rejoint les forces de défense israéliennes (FDI) pour combattre à Gaza.
Le ministère a souligné que de telles actions pourraient potentiellement conduire à une violation du droit international, rendant les personnes impliquées passibles de poursuites en Afrique du Sud.
L’agence de sécurité de l’État (SSA) serait en train de rechercher activement les personnes impliquées dans cette activité.