L’ONU appelle à un investissement accru dans l’émancipation des femmes
l'autonomisation des femmes et des filles au Nigéria
L’ONU Femmes a souligné la nécessité d’accroître les investissements du secteur privé dans l’autonomisation des femmes et des filles au Nigeria.
C’est la position de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Femmes à Lagos, dans le sud-ouest du Nigeria, lors d’une conférence intitulée “Dialogue régional avec le secteur privé sur la nécessité de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes“.
Le dialogue, auquel ont participé des représentants de la République centrafricaine, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, du Ghana, du Mali, du Nigéria, du Sénégal et de la Sierra Leone, était un engagement de plaidoyer annonçant les 16 jours d’activisme 2023.
La campagne de plaidoyer, dont le thème est “UNISSONS-NOUS ! Investissez pour prévenir la violence contre les femmes et les filles“, était un appel aux citoyens pour qu’ils montrent à quel point ils se soucient de mettre fin à la violence contre les femmes et les filles en partageant les actions qu’ils entreprennent pour créer un monde sans violence à l’égard des femmes.
Selon ONU Femmes, le Nigéria est actuellement le pays d’Afrique occidentale et centrale qui compte le plus grand nombre de signataires des principes d’autonomisation des femmes, ce qui témoigne de l’engagement du secteur privé à mettre en œuvre des pratiques et à allouer des ressources pour renforcer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (GEWE).
Dans son allocution de bienvenue, la représentante d’ONU Femmes au Nigéria et dans la CEDEAO, Mme Beatrice Eyong, a déclaré que le secteur privé avait un rôle essentiel à jouer dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
“ONU Femmes a collaboré avec le secteur privé pour créer un environnement propice à l’accès des femmes à leur plein potentiel en tant qu’acteurs économiques, en encourageant la passation de marchés publics sensibles au genre, en améliorant l’accès au financement pour les femmes chefs d’entreprise et en luttant contre la violence à l’égard des femmes et des filles“, a-t-elle déclaré.
Pour sa part, la fondatrice et présidente de Women in Successful Careers (WISCAR), Mme Amina Oyabola, a souligné la nécessité d’une action immédiate et d’un partenariat collectif entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé pour relever les défis monumentaux en matière de financement afin d’atteindre l’égalité des sexes d’ici à 2030.
“La réalisation d’une véritable égalité entre les sexes exige une action résolue et immédiate.
Des défis monumentaux, notamment en matière de financement, persistent.
“L’investissement supplémentaire nécessaire pour réaliser l’égalité des sexes d’ici à 2030 est estimé à 360 milliards de dollars par an. Un partenariat collectif et actif entre les gouvernements, la société civile et le secteur privé est indispensable pour réaliser des progrès tangibles“, a-t-elle réaffirmé.
Le dialogue a examiné les efforts visant à améliorer la réalisation du Fonds de 25 millions de dollars pour la lutte contre la violence basée sur le genre (GBV), lancé en septembre 2023 lors d’une visite exécutive du directeur régional d’ONU Femmes, Maxime Houinato.
Le dialogue régional a également donné lieu à des débats d’experts sur le renforcement de la collaboration avec le secteur privé en vue d’accélérer la réalisation des objectifs en matière d’égalité des sexes.
Ces expériences partagées visaient à inspirer un investissement durable dans la promotion de l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles.
Des représentations théâtrales et des danses culturelles ont été les points forts de l’événement.
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