L’exemption de l’IPPIS par le President fait le bonheur du syndicat du personnel

Libérer de la plupart des contraintes qui pesaient jusqu'à présent sur le système

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Le Colleges of Education Academic Staff Union (COEASU) a déclaré que l’exemption des institutions tertiaires du système intégré d’information sur les salaires et le personnel (IPPIS) leur permettra de se libérer de la plupart des contraintes qui pesaient jusqu’à présent sur le système.

Le président national du COEASU, M. Smart Olugbeko, a félicité dans un communiqué le Conseil exécutif fédéral et le président Bola Ahmed Tinubu pour cette décision audacieuse qui, selon eux, accroîtra leur autonomie dans la gestion du système d’éducation tertiaire du pays.

 

La déclaration se lit comme suit :

 

Nous saluons et applaudissons la décision du Conseil exécutif fédéral (FEC), sous la direction du président et commandant en chef des forces armées de la République fédérale du Nigeria, son excellence le président Bola Ahmed Tinubu, d’exempter les établissements d’enseignement supérieur du système intégré d’information sur les salaires et le personnel (IPPIS).

“C’est l’une des meilleures décisions prises par le Président depuis son entrée en fonction. Nous félicitons le président Tinubu d’avoir écouté la voix de la raison et d’avoir pris des mesures décisives. Cette action a encore montré que M. le Président n’est pas seulement un leader à l’écoute avec une grande passion pour l’équité et le bon fonctionnement du secteur de l’éducation nigérian, il est aussi en charge de son administration.

“Nous félicitons également l’honorable ministre de l’éducation, le professeur Tahir Mamman, qui a attiré l’attention du président Tinubu sur l’odieux IPPIS et ses effets néfastes sur le secteur de l’éducation.

“Grâce à ce développement, le système des collèges d’enseignement (COE) en particulier et le secteur de l’enseignement supérieur en général ont été libérés des goulets d’étranglement bureaucratiques, des charges et des pratiques corrompues associés au système de rémunération centralisé“, indique le communiqué.

Le communiqué indique également que l’exemption de l’IPPIS a rétabli la procédure normale de recrutement du personnel, car elle mettra fin aux dons de personnel par certaines parties prenantes opaques et permettra aux conseils d’administration et aux recteurs d’exercer leurs rôles constitutionnels en tant que gestionnaires de leurs institutions respectives.

Ils seront en mesure d’exercer efficacement leur contrôle statutaire sur le recrutement, la promotion et la discipline du personnel, ainsi que sur la gestion des salaires. Il a également mis fin aux frustrations imposées par les erreurs insolubles d’IPPIS à l’encontre de chaque membre du personnel, telles que les paiements insuffisants, les omissions de salaires réguliers, les retenues et/ou les retards dans le versement des déductions de tiers, pour n’en citer que quelques-unes.

“À ce jour, plus de soixante-dix enseignants qui ont pris un congé sabbatique entre 2020 et 2022 n’ont pas reçu de salaire pendant toute la durée de leur congé sabbatique, tandis que certains n’ont été payés que pendant quelques mois. En outre, de nombreux enseignants n’ont toujours pas reçu leur salaire et l’IPPIS n’a pas été en mesure d’expliquer les raisons de cette omission. Tous les efforts déployés pour que l’IPPIS procède au paiement de ces conférenciers n’ont donné aucun résultat“, souligne la déclaration.

Le syndicat a toutefois appelé à un financement adéquat de leurs portefeuilles de paiement, tout en attirant l’attention du gouvernement sur l’ingérence possible de saboteurs dans le système qui pourraient vouloir saboter la décision profitable prise jusqu’à présent par le président.

Cependant, au vu de l’histoire de notre lutte de longue haleine contre la plate-forme de paiement problématique, nous sommes certains que certaines personnes dans les ministères critiques dont les intérêts de clocher ont été blessés par l’action du Président joueront au sabotage en mettant en place des mesures pour s’assurer que nos institutions ont des problèmes d’accès à leurs fonds, entraînant des déficits et l’incapacité de payer les salaires rapidement afin de rechercher une justification égoïste pour l’IPPIS.

En outre, l’IPPIS devrait se voir accorder un délai pour apurer toutes ses dettes envers les institutions, car il serait préjudiciable à la tranquillité industrielle que ces dettes soient transférées aux conseils d’administration. Par conséquent, nous demandons instamment à M. le Président et à l’honorable ministre de l’éducation de se méfier et de prendre les mesures qui s’imposent en veillant à ce que les établissements d’enseignement supérieur aient un accès sans entrave et en temps voulu à leurs portefeuilles de salaires.

Les portefeuilles devraient être bien approvisionnés pour répondre aux besoins des institutions dans les domaines des salaires mensuels, de la Peculiar Earned Academic Allowance (PEAA), des congés sabbatiques et du recrutement de nouveaux membres du personnel pour combler les postes vacants“, a ajouté la déclaration.

Le syndicat a assuré le président et l’honorable ministre qu’il continuerait à jouer le rôle de chien de garde et qu’il ne permettrait pas que les prévôts ou les conseils d’administration abusent de l’occasion en or qui leur est offerte.

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