Relever les défis du secteur du logement, promesse du ministre nigérian
L’inefficacité du système d'administration foncière
Le ministre du Logement et du Développement urbain, Ahmed Musa Dangiwa, s’est engagé à éliminer les obstacles qui entravent la croissance du secteur du logement, en particulier l’inefficacité du système d’administration foncière dans le pays.
Lors d’une réunion avec le président du Comité technique présidentiel sur les réformes foncières (PTCLR), le professeur Peter O. Adeniyi, et ses membres à Abuja, le ministre a révélé des plans visant à rationaliser l’administration foncière du Nigéria, en garantissant la disponibilité, l’accessibilité, l’utilisation efficace, la facilité de transfert et la convertibilité des terres.
Dangiwa, en exprimant son soutien au travail louable du comité malgré les défis, a assuré le professeur Adeniyi et les autres membres du comité de l’engagement de son Excellence, le président Bola Ahmed Tinubu, GCFR, à mettre en œuvre les recommandations du PTCLR.
Il a déclaré que le ministère examinera et intégrera les aspects essentiels de leur travail dans sa stratégie de réforme en vue de sa mise en œuvre.
Le ministre a indiqué que pour accélérer ce processus, un comité ministériel interne a été créé pour étudier méticuleusement les propositions du comité. Une réunion ultérieure avec le PTCLR est prévue dans les deux prochaines semaines.
“J’ai félicité l’équipe pour le bon travail accompli malgré les difficultés et j’ai assuré le professeur Adeniyi et les autres membres que Son Excellence, le président Bola Ahmed Tinubu, GCFR, a la volonté politique de faire aboutir leurs recommandations. En tant que ministère, nous examinerons et intégrerons les aspects pertinents de leurs contributions dans notre stratégie de réforme foncière afin de les mettre en œuvre pour le bien du pays. J’ai mis en place un comité ministériel interne chargé d’étudier les propositions du comité et nous le rencontrerons dans les deux prochaines semaines”, a-t-il déclaré.
Le ministre a souligné la détermination du ministère à démanteler les barrières qui entravent la croissance du secteur du logement et le développement national, notamment l’inefficacité du système d’administration foncière dans le pays.
Adeniyi a noté les immenses progrès réalisés par le comité au fil des ans, notamment la production d’un projet de loi sur l’utilisation des terres, ainsi que d’un projet de règlement pour répondre à tous les aspects du secteur.
“L’invitation m’a frappé comme un patient qui reçoit, à l’article de la mort, un oxygène salvateur. C’est un véritable “regain d’espoir pour la réalisation du slogan du PTCLR – Réformer la terre, transformer le Nigeria”. Au fil du temps, nous avons essayé d’attirer l’attention des principales parties prenantes, du gouvernement et des responsables politiques pour que ces réglementations reçoivent le soutien nécessaire, mais malheureusement, rien n’en est ressorti”, a-t-il noté.
“Vous pouvez donc imaginer notre enthousiasme lorsque nous avons reçu l’invitation de l’honorable ministre. Nous n’avions jamais eu une telle occasion auparavant. Connaissant le ministre et tout ce qu’il a fait en tant que directeur général de FMBN, je sais qu’il a une grande passion pour ce pays et qu’il a la volonté de poursuivre n’importe quelle politique. C’est l’occasion pour nous d’obtenir enfin les réformes foncières tant attendues pour le développement de notre pays”, a-t-il déclaré.
“La raison pour laquelle notre cadre de titrage et d’administration systématiques des terres (SLTA), qui a été adopté par des États comme Kaduna et Kano, est tout simplement l’absence de soutien juridique. Le système n’est donc valable qu’à l’intérieur des paramètres de l’État, mais n’est pas contraignant en dehors de l’État. Avec une commission, ce problème peut être résolu“, a-t-il ajouté.
La PTCLR, composée d’experts renommés en matière de réformes foncières, a été créée en 2009 pour relever les défis de la gouvernance foncière. Elle a produit des recommandations et des plans détaillés visant à transformer l’administration foncière dans le pays. Ces recommandations, une fois mises en œuvre, pourraient améliorer considérablement l’accès à la terre et stimuler la croissance économique en débloquant un capital mort estimé à 300 milliards de dollars.
La réunion marque un pas dans la bonne direction pour le ministère, qui donne la priorité aux réformes foncières afin de rationaliser l’administration foncière et de rendre le processus plus rapide et moins coûteux pour les Nigérians.
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