La justice réserve son verdict dans la pétition d’Obi contre le président Tinubu
Rapport signé: Salihu Ali, Abuja.
La Cour de pétition pour l’élection présidentielle (PEPC) à Abuja a mis en délibéré son jugement dans la pétition du candidat à la présidence du Parti travailliste (LP), M. Peter Obi, visant à annuler la déclaration du président Bola Tinubu en tant que vainqueur de l’élection présidentielle du 25 février.
Le président du tribunal, le juge Simon Tsammani, tout en réservant le jugement, a déclaré que la date de son prononcé serait communiquée aux parties au litige.
Le requérant, M. Peter Obi, par l’intermédiaire de son avocat, Dr Livy Uzorkwu, Senior Advocate of Nigeria (SAN), a accusé la Commission électorale nationale indépendante (INEC) de lui avoir remis des copies certifiées floues et vierges des résultats.
M. Uzorkwu a révélé que les pétitionnaires avaient prouvé leur requête, les défendeurs n’ayant pas réussi à se défendre sur les résultats flous.
Il a insisté pour que Tinubu soit disqualifié sur la base du jugement de la Cour américaine qui l’a contraint à confisquer 460 000 $ (quatre cent soixante mille dollars) pour des délits liés aux stupéfiants et au blanchiment d’argent.
Cependant, l’avocat de la mouvance All Progressives Congress (APC), Lateef Fagbemi SAN, a demandé à la Cour de ne pas tenir compte de la requête de M. Obi, car elle est ambitieuse et sans fondement.
Sur la question des 25 % de votes dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT), M. Fagbemi a maintenu que le FCT ne jouissait pas d’un statut spécial en ce qui concerne les élections.
Pour sa part, l’avocat du président Tinubu, M. Wole Olanipekun, SAN, a demandé que la requête soit rejetée parce que les plaintes de M. Obi et du parti travailliste sont dénuées de fondement.
Il a ajouté que le téléchargement numériques des résultats sur l’IREV ne fait pas partie du processus de recueil des résultats, puisque le recueil a été effectué physiquement au niveau des bureaux e votes.
Il a noté que le portail de visualisation des résultats de l’INEC (IREV) n’était destiné qu’à l’affichage public et non au recueil des résultats des élections.
M. Olanipekun a insisté sur le fait que M. Obi n’était même pas membre du parti travailliste, sur la base des preuves fournies au tribunal, et a exhorté le tribunal à rejeter la requête dans son intégralité.
De son côté, la Commission électorale nationale indépendante (INEC), par l’intermédiaire de son avocat, Abubakar Mahmood, SAN, a demandé à la Cour de rejeter la requête d’Obi et du LP au motif que les requérants n’ont pas prouvé les allégations de malversations et de non-conformité contenues dans la requête, comme l’exige la loi.
Mahmoud a informé la Cour que l’INEC a utilisé la technologie comme il se doit, puisqu’elle a été testée à différents niveaux.
Sur la question du défi, l’INEC a révélé que les pétitionnaires n’ont pas apporté la preuve qu’il y avait eu une interférence humaine, ajoutant que le problème était de nature technique.
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