Le ministère s’associe à la NDLEA pour lutter contre la toxicomanie

Le fléau de la toxicomanie

226

Le ministère fédéral du développement de la jeunesse au Nigeria a exprimé sa volonté de s’associer à l’Agence nationale de lutte contre la drogue (NDLEA) afin de sensibiliser les jeunes Nigérians touchés par le fléau de la toxicomanie et de leur fournir des services de réadaptation et d’acquisition de compétences.

 

L’assurance a été donnée par le ministre du développement de la jeunesse, Dr. Jamila Bio Ibrahim, lorsqu’elle a rendu visite au président-directeur général de la NDLEA, le général de brigade Mohamed Buba Marwa (retraité), au siège national de l’agence à Abuja, afin de discuter des domaines de collaboration entre son ministère et l’organisme de lutte contre les stupéfiants.

 

Dans ses remarques, Marwa a dressé un tableau sombre de la situation de la drogue au Nigeria, en particulier en ce qui concerne les jeunes, soulignant le besoin urgent pour toutes les parties prenantes, en particulier les ministères, les départements et les agences, de renforcer le partenariat pour lutter contre la menace de la toxicomanie et du trafic de drogues illicites, étant donné le lien étroit entre la toxicomanie et les défis de sécurité auxquels le pays est confronté.

 

Le patron de la NDLEA a pris note avec satisfaction du programme d’espoir renouvelé de l’administration du président Bola Ahmed Tinubu visant à sortir des millions de Nigérians de la pauvreté et à donner un sens à la vie de la majorité des citoyens. Il a déclaré que ces avantages permettraient tôt ou tard de créer davantage d’emplois pour le bien des jeunes et, en fin de compte, de décourager la plupart d’entre eux de sombrer dans la toxicomanie.

 

Il a déclaré qu’il prévoyait des partenariats, par exemple entre la NDLEA et le ministère du développement de la jeunesse ainsi que le ministère fédéral de l’agriculture, qui permettraient non seulement de lutter contre la toxicomanie, mais aussi de créer des millions d’emplois et d’assurer la suffisance alimentaire de la nation.

S’exprimant plus tôt, la ministre a déclaré qu’elle était venue en visite pour rechercher une collaboration avec la NDLEA en matière de plaidoyer, de renforcement de la sensibilisation au niveau local, en particulier parmi les jeunes, sur les dangers de la toxicomanie, de conseils et de réhabilitation pour les jeunes Nigérians qui luttent contre la toxicomanie ou la dépendance, et d’acquisition de compétences pour les jeunes en cours de réhabilitation dans les installations de la NDLEA.

 

Elle a exprimé son optimisme quant au fait que la Banque nationale pour le développement de la jeunesse, qui sera bientôt lancée par le gouvernement fédéral afin d’autonomiser les jeunes Nigérians, pourrait également servir de canal pour les jeunes Nigérians réhabilités afin d’obtenir des financements pour des projets bénéfiques basés sur les compétences acquises au cours de la réhabilitation afin qu’ils ne retournent pas dans le même environnement et les mêmes situations qui les ont conduits à l’abus de substances psychoactives.

Comments are closed.