La FAO et d’autres acteurs visent à améliorer la production de mil au Nigéria

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L‘Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et d’autres parties prenantes du secteur agricole soulignent la nécessité d’améliorer la production de millet au Nigéria.

L’appel a été lancé mardi, lors de la commémoration de l’Année internationale du millet 2023, organisée par la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) en collaboration avec le ministère fédéral de l’Agriculture et du Développement rural à Abuja.

M. Fred Kafeero, Représentant de la FAO au Nigéria et auprès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a révélé que le Nigéria pouvait transformer l’image du millet en le faisant passer du statut de simple aliment de base à celui de culture stratégique contribuant à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

M. Kafeero a réaffirmé l’engagement de la FAO à offrir l’assistance technique au gouvernement nigérian dans ses efforts pour promouvoir la culture, la consommation et la commercialisation du millet.

Selon lui, “les millets, ces grains minuscules mais puissants, ont joué un rôle important dans la subsistance et l’alimentation des communautés à travers le monde.

“Ce sont des cultures résilientes qui ont résisté à l’épreuve du temps, en s’adaptant à diverses conditions agro-écologiques et en nourrissant des générations. Nous reconnaissons leur immense valeur nutritionnelle et leur contribution à la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à l’agriculture durable.

“En tant que FAO, nous souhaitons réaffirmer notre engagement à offrir une assistance technique au gouvernement du Nigéria dans ses efforts pour promouvoir la culture, la consommation et la commercialisation du millet.

“Avec vous tous, et avec un enthousiasme et une détermination renouvelés, il ne fait aucun doute que nous exploiterons le potentiel du millet pour combattre la faim, la malnutrition et les défis posés par le changement climatique”, a-t-il informé.

La directrice de la sécurité alimentaire au ministère fédéral de l’agriculture et du développement rural, Mme Sugra Mamood, a précisé que le Nigeria cultivait et consommait le millet depuis longtemps.

En encourageant sa culture, Mme Mamood a noté que le pays pourrait renforcer la stabilité de l’agriculture, réduire la vulnérabilité au changement climatique et améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs.

“Le millet est non seulement une culture riche en nutriments, en vitamines essentielles, en minéraux et en fibres alimentaires, mais il résiste également aux conditions climatiques difficiles et nécessite moins d’eau que d’autres cultures de base.

“En mettant en avant et en promouvant les différents plats à base de millet, nous rendons hommage à notre héritage culturel tout en reconnaissant son immense potentiel pour relever les défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui”, a noté M. Mamood.

Le haut-commissaire indien au Nigéria, Shri G. Balasubramanian, a révélé que le millet faisait déjà partie de l’alimentation de base dans la région subsaharienne et que, s’il était convenablement exploité, il pourrait conduire à la suffisance alimentaire dans les régions arides du monde.

Il a fait remarquer que le gouvernement indien avait été le premier à populariser le millet et à veiller à ce qu’il fasse partie du régime alimentaire de millions de personnes grâce à l’initiative indienne sur le millet.

Selon M. Balasubramanian, l’Inde avait étendu sa coopération au Nigéria pour assurer l’assistance technique et un partage des connaissances concernant les cultures de millet, la recherche et le développement de meilleures variétés.

Il a ajouté que le pays avait également offert le branchement géré pour renforcer le développement des capacités par le biais de la vulgarisation pour les petits exploitants agricoles.

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