Les parties prenantes du secteur agricole ont identifié certains défis auxquels sont confrontés les agriculteurs dans la culture du niébé et du sorgho dans la région du Sud-ouest du pays.
Les parties prenantes se sont réunies à Ibadan lundi pour la réunion du groupe de travail technique, dans le cadre du groupe des utilisateurs de germoplasme pour le projet Seed for Resilience (SFR).
Le projet a été entrepris par le Centre national pour les ressources génétiques et la biotechnologie (NACGRAB), en collaboration avec le Fonds mondial pour la diversité des cultures (Crop Trust).
S’exprimant à cette occasion, le directeur intérimaire du NACGRAB, Dr Anthony Okere, a souligné la nécessité de mettre en œuvre les objectifs du projet et de résoudre les défis des agriculteurs dans la culture du niébé et du sorgho.
Il a félicité les parties prenantes pour leur contribution à la résolution des problèmes fondamentaux qui affectent les agriculteurs dans la culture de ces produits.
“Souvent, les gens se demandent ce que le gouvernement fait pour améliorer le pays, mais nous devrions également nous demander ce que les individus font pour améliorer notre pays”, a noté M. Okere.
Le chef de projet de SFR Nigeria, Dr Sunday Aladele, a intimé que le projet devait être lancé en 2019, mais qu’il n’a commencé qu’en 2021 en raison de la pandémie de COVID-19.
M. Aladele s’est déclaré satisfait des progrès réalisés jusqu’à présent, ajoutant que le projet portait sur la régénération des cultures pour des exigences agro-écologiques spécifiques.
Il a indiqué que le groupe de travail technique a été mis en place pour mobiliser les agriculteurs et les guider dans l’utilisation de la diversité pour cultiver le niébé et le sorgho afin d’améliorer la sécurité alimentaire.
Dans sa présentation, le chef d’activité, Engagement des utilisateurs, NACGRAB, Dr Olabisi Alamu, a maintenu que les résultats de la recherche sur l’adoption agricole ont révélé qu’il était nécessaire de former et de recycler les agriculteurs sur la culture des deux plantes.
M. Alamu a indiqué que toutes les variétés cultivées par les agriculteurs, dans le cadre du groupe d’utilisateurs du germoplasme, ont enregistré des succès en 2021 et 2022 à l’IAR&T et à Kisi, ajoutant que certaines ont obtenu de meilleurs résultats que d’autres en raison des régimes pluviométriques et des facteurs écologiques.
Le secrétaire de l’Association des agriculteurs du Nigéria (AFAN), M. Adewunmi Abass, a appelé au partage des connaissances avec les groupes d’agriculteurs du projet afin d’atténuer les effets du changement climatique et d’autres défis auxquels sont confrontés les agriculteurs dans la culture du niébé et du sorgho.
Il a également appelé à la fourniture de variétés de semences tolérantes aux maladies et à haut rendement pour les agriculteurs.
Les parties prenantes qui ont participé à la réunion comprenaient : des experts agricoles, des sociétés de semences, des agriculteurs et des professionnels des médias.
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