Le Nigeria vise une production quotidienne de pétrole de 2,5 millions de barils

le but d'augmenter la réserve de devises étrangères

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Le gouvernement nigérian a annoncé un nouvel objectif de production de pétrole brut de 2,5 millions de barils par jour, dans le but d’augmenter la réserve de devises étrangères.

La production pétrolière du Nigeria a augmenté de 91 476 barils par jour pour atteindre 1 426 574 barils par jour en janvier 2024, par rapport au chiffre de production de 1 335 098 bpj en décembre 2023, selon les dernières données de la Nigeria Upstream Petroleum Regulatory Commission, une agence du gouvernement fédéral.

Les chiffres de la NUPRC ont montré qu’avec l’ajout des condensats, la production pétrolière du Nigeria a augmenté à 1,64 million de barils par jour en janvier 2024, contre 1,55 million de barils par jour en décembre 2023.

Les données sur les prix mondiaux du pétrole observées vendredi ont montré que le coût du baril de Brent à 17 h 38, heure nigériane, était de 84,14 dollars. Le prix de la matière première a augmenté de 2,23 dollars, soit 2,72 % par rapport à son coût le jour précédent.

Il a également été observé que d’autres qualités de pétrole, par exemple le brut WTI et le brut Murban, se sont appréciés, puisqu’ils étaient échangés à 80,74 $ et 84,07 $ respectivement vendredi soir.

Ils se sont également appréciés, le brut WTI gagnant 2,48 dollars, soit une augmentation de 3,17 % par rapport au prix de la veille, et le brut Murban s’appréciant de 1,85 dollar, soit une augmentation de 2,25 % par rapport à son prix de jeudi.

La hausse des prix du pétrole brut s’est produite lorsque le gouvernement a révélé, par l’intermédiaire du NUPRC, que l’objectif de production pétrolière du Nigeria était désormais de 2,5 millions de barils par jour.

Cette information est contenue dans un document sur le secteur pétrolier nigérian obtenu auprès de la NUPRC à Abuja vendredi, où le directeur général de la commission, Gbenga Komolafe, a également souligné que le Nigeria détenait d’importantes réserves de pétrole et de gaz en Afrique.

Il a déclaré: “La commission a travaillé assidûment pour s’assurer que la loi sur l’industrie pétrolière soit effectivement mise en œuvre afin d’accroître les réserves de pétrole et de gaz et d’atteindre l’objectif de production quotidienne moyenne nationale fixé à 2,5 millions de barils de pétrole et de condensat par jour à court terme”.

“Les réserves de pétrole et de gaz du Nigeria représentent respectivement 30 % et 34 % des réserves africaines de pétrole et de gaz. Nos vastes réserves recèlent un immense potentiel de développement durable et de prospérité.

“Bien que la production nationale actuelle s’élève en moyenne à 1,33 million de barils de pétrole par jour et à 256 000 barils de condensat par jour, le potentiel de production technique national s’élève actuellement à 2,26 millions de bpj, alors que le quota actuel de l’OPEP est de 1,5 million de bpj.

Il a noté que la réduction de l’écart entre la production pétrolière actuelle et le potentiel technique représente une fenêtre d’opportunités d’investissement pour les investisseurs et une occasion importante pour le Nigeria de débloquer des flux de revenus supplémentaires, de combler le déficit actuel de devises étrangères et de renforcer la résilience économique.

M. Komolafe a déclaré qu’outre les ressources en hydrocarbures, le Nigeria est doté d’un potentiel d’hydrogène vert et bleu, d’énergie solaire et éolienne, de biomasse et de minéraux essentiels pour le développement de technologies énergétiques propres, ainsi que d’une population croissante composée en majorité de jeunes.

“Avec un littoral longeant le golfe de Guinée, un marché de plus de 200 millions d’habitants qui devrait atteindre entre 390 et 440 millions d’habitants en 2050, le Nigeria représente un espoir pour l’Afrique.

“Il est intéressant de noter qu’environ 70 % de la population nigériane a moins de 30 ans et que 42 % a moins de 15 ans, ce qui représente un énorme atout économique. En effet, le potentiel du Nigeria provient de ses ressources humaines, naturelles et matérielles qui doivent être mobilisées pour le propulser sur la voie de la croissance économique et du développement et pour assurer son avenir énergétique durable”, a déclaré le patron du NUPRC.

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