Rapport Oronsanye: le président Tinubu constitue un comité pour actualiser les approbations
Temitope Mustapha, Abuja
Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a constitué un comité qui veillera à ce que la restructuration nécessaire et les amendements législatifs qui assureront la pleine actualisation des approbations sur la fusion, la suppression et la subsomption des agences et des départements soient réalisés dans un délai de 12 semaines.
La conseillère spéciale du président pour la coordination des politiques, Hadiza Bala Usman, l’a fait savoir aux correspondants de la State House lors de l’adoption du rapport Oronsanye de 2012.
President Tinubu has established a committee, as conveyed by Tinubu’s Special Adviser on Policy Coordination, Mrs Hadiza Bala-Usman, to carry out the mergers, eliminations, and relocations within a 12-week timeframe.
⁰ In 2012, the Oronsaye report on public sector reforms… pic.twitter.com/07uUXnCSp6— Imran Muhammad (@Imranmuhdz) February 26, 2024
Bala Usman a mentionné le secrétaire du gouvernement de la Fédération, George Akume, comme président du comité ; la cheffe de la fonction publique de la Fédération, membre ; le procureur général de la Fédération et ministre de la Justice, Lateef Fagbemi, membre ; le ministre du Budget et de la Planification nationale, membre ; le directeur général du Bureau de la réforme du service public, membre ; le conseiller spécial du président sur la politique et la coordination, membre ; les deux assistants spéciaux principaux du président sur l’Assemblée nationale, membres ; et le Bureau des affaires du Cabinet, qui servira de secrétariat.
“En outre, M. le Président a constitué un comité qui travaillera dans les 12 semaines pour s’assurer que la restructuration nécessaire et les amendements législatifs requis pour garantir la pleine actualisation de ces approbations ont été accordés. Il a confié à cette commission un mandat immédiat pour qu’elle procède et veille à ce que tout cela soit fait dans les 12 semaines”. C’est ce qu’a révélé le conseiller spécial du président.
Rapport Steve Oronsaye
Agences fusionnées, mises au rebut ou supprimées
En énumérant les agences dont la fusion a déjà été approuvée par le Conseil exécutif fédéral, Bala Usman a indiqué que l’Agence nationale de contrôle du VIH/SIDA (NACA) devait être fusionnée avec le Centre de contrôle des maladies du ministère fédéral de la santé.
Fusion de l’Agence nationale des urgences humanitaires avec la Commission nationale pour la migration des réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays; fusion de la Direction de la coopération technique en Afrique avec la Direction de l’aide technique et fonctionnement en tant que département au sein du ministère des affaires étrangères.
La Commission de régulation des concessions d’infrastructures doit être fusionnée avec le Bureau des entreprises publiques ; la Commission nigériane de promotion des investissements doit être fusionnée avec le Conseil nigérian de promotion des exportations; l’Agence nationale pour les infrastructures scientifiques et techniques doit être fusionnée avec le Centre national pour la mécanisation agricole et l’Institut de développement de projets.
L’Agence nationale de développement de la biotechnologie doit être fusionnée avec le Centre national pour les ressources génétiques et la biotechnologie ; l’Institut national pour la science et la technologie du cuir doit être fusionné avec l’Institut national pour la technologie chimique ; la Commission pour l’éducation des nomades doit être fusionnée avec la Commission nationale pour l’alphabétisation de masse, l’éducation des adultes et l’éducation non formelle.
La Federal Radio Corporation doit fusionner avec la Voice of Nigeria; la National Commission for Museum and Monuments doit fusionner avec la National Gallery of Arts; le National Theatre doit fusionner avec la National Troupe of Nigeria; le National Metrological Development Centre doit fusionner avec le National Metrological Training Institute.
Subsumé : Bala Usman a ainsi informé que le Service Compact with Nigeria (SERVICOM) serait transféré au Bureau pour la réforme du service public ; l’Agence pour le développement des communautés frontalières serait transférée à la Commission nationale des frontières.
La Commission nationale des salaires et des revenus doit être intégrée à la Commission de mobilisation des revenus et d’allocation fiscale.
L’Institut pour la paix et la résolution des conflits est rattaché à l’Institut des affaires internationales ; la Commission des plaintes publiques est rattachée à la Commission nationale des droits de l’homme ; l’Institut nigérian de la trypanosomiase est rattaché à l’Institut de recherche vétérinaire ; l’Agence nationale de développement des médicaments est rattachée à l’Institut national de recherche et de développement pharmaceutiques. La Commission des pensions de l’Agence nationale de renseignement doit être rattachée à la Commission des pensions du Nigéria.
Agences à transférer : la Niger Delta Power Holding Company est transférée au ministère de l’électricité ; la National Agricultural Land Development Agency est transférée au ministère fédéral de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ; la National Blood Service Commission est transformée en agence et transférée au ministère fédéral de la santé ; la Nigerian Diaspora Commission est transformée en agence et transférée au ministère fédéral des finances.
Clarification sur la fusion
Le ministre de l’information et de l’orientation nationale, Mohammed Idris, a précisé que la fusion de deux agences ou départements du gouvernement fédéral ne se traduisait pas par des pertes d’emplois, mais que l’efficacité du personnel serait prioritaire.
M. Idris a intimé que les dirigeants travailleraient avec l’Assemblée nationale pour modifier les lois établissant les agences concernées par la fusion.
“Le fait que deux agences soient fusionnées ne signifie pas que vous perdrez des emplois, mais bien sûr, vous savez que l’efficacité interviendra et si elle intervient et que l’on découvre que quelqu’un ne fait pas ce qu’il devrait faire, on l’aidera à aller ailleurs ou à créer une autre voie pour qu’il soit employé, l’idée n’est pas de mettre les gens au chômage, l’idée est de faire en sorte que le gouvernement puisse économiser des fonds là où c’est nécessaire.
“Il y a des cas où certaines de ces agences remplissent les mêmes fonctions. Le gouvernement a donc pensé qu’il était important de les examiner et de les regrouper afin d’économiser de l’argent.
“Nous travaillerons avec l’Assemblée nationale, il y a des cadres réglementaires qui sont en place et certaines de ces agences ont été créées par des actes du Parlement, vous ne pouvez donc pas les supprimer et il y aura une coordination entre l’exécutif”. Le ministre a ajouté.
Idris a décrit la décision comme étant une résolution historique, il a expliqué que les déclarations du Conseil d’adopter le rapport Oronsaye sont en ligne avec la vision du président Bola Ahmed Tinubu.