la Banque centrale africaine prendra son envol comme prévu en 2028

Le président du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, a déclaré que son administration engagera la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec les États membres, pour veiller à ce que la Banque centrale africaine prenne son envol comme prévu en 2028.

Il s’est dit prêt à accueillir la Banque conformément à la vision du traité d’Abuja.

Le président Tinubu a fait cette déclaration samedi en s’adressant aux dirigeants lors de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Il a affirmé que la réussite de l’Afrique à relever ses défis dépendait de la fermeté de sa résolution, fondée sur une solidarité profondément enracinée, si elle voulait éviter de perpétuer les problèmes existants et d’en créer de nouveaux.

En tant que continent et en tant que nations individuelles, nous sommes confrontés à de forts vents contraires et à des obstacles difficiles qui menacent de compliquer notre mission consistant à apporter une gouvernance démocratique qualitative et un développement économique à nos peuples. Nombre de ces obstacles, tels que le changement climatique et les modèles injustes du commerce mondial, ne sont en grande partie pas de notre fait. Toutefois, certains de ces écueils, notamment les autocraties issues de coups d’État et le bricolage délétère des dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat, sont des cancers du développement que nous nous infligeons en tant qu’Africains”, a-t-il déclaré.

En ce qui concerne l’éducation, qui est le thème du sommet de cette année, le président a déclaré que l’éducation est l’ingrédient central du processus d’élaboration de solutions créatives aux défis uniques auxquels le continent est confronté.

En contribuant à la réalisation de l’objectif de l’Agenda 2063 d’une Afrique pacifique, unie et prospère, je considère l’éducation africaine non seulement dans le contexte étroit de l’utilisation bénigne de la science et de la technologie pour améliorer les conditions matérielles de nos populations, mais aussi dans l’appréciation nuancée du fait que l’Afrique doit également être mieux éduquée dans l’art humain de la pratique démocratique, de la diplomatie et de la résolution des conflits sans violence”, a-t-il ajouté.

“Le thème de cette année nous encourage à remodeler nos systèmes éducatifs en fonction de ces objectifs. Au Nigeria, mon administration consacre d’importantes ressources à l’éducation à tous les niveaux. Qu’il s’agisse de revoir nos programmes d’alimentation scolaire et nos cursus académiques ou de faire de notre pays un centre des technologies de l’information et de la communication, grâce auquel nous amènerons davantage de jeunes dans les salles de classe et leur fournirons les outils nécessaires pour s’épanouir dans l’économie mondiale du XXIe siècle”, a-t-il déclaré.