Le président congolais Felix Tshisekedi prête serment
unifier le pays d'Afrique centrale au cours de son second mandat de cinq ans
Le président congolais Félix Tshisekedi a prêté serment le samedi 20 janvier 2024 à la suite d’une élection contestée en décembre, promettant d’unifier le pays d’Afrique centrale au cours de son second mandat de cinq ans et de protéger les vies dans la région orientale touchée par le conflit.
“Je reprends le flambeau que vous m’avez confié. Nous voulons un Congo plus uni, plus fort et plus prospère“, a déclaré M. Tshikedi, 60 ans, lors de la cérémonie d’investiture à laquelle assistaient plusieurs chefs d’État. Sa première investiture en 2019 a marqué le premier transfert démocratique du pouvoir au Congo depuis l’indépendance du pays vis-à-vis de la Belgique en 1960.
Tshisekedi a été réélu avec plus de 70% des voix, selon la commission électorale. Cependant, les candidats de l’opposition et leurs partisans ont mis en doute la validité de l’élection, qui s’est heurtée à des problèmes logistiques.
De nombreux bureaux de vote ont tardé à ouvrir ou n’ont pas ouvert du tout, tandis que certains manquaient de matériel. Selon la commission électorale, le taux de participation a été de 40 %.
Au début du mois, la Cour constitutionnelle du Congo a rejeté une requête d’un candidat de l’opposition visant à annuler l’élection. La Cour a statué que les allégations de malversations étaient infondées et que M. Tshisekedi avait obtenu “la majorité des suffrages exprimés“.
Les candidats de l’opposition ont demandé à leurs partisans de protester contre l’investiture du président, bien qu’il n’y ait eu aucun signe de protestation dans la capitale, Kinshasa, samedi.
Le Congo, pays de plus de 100 millions d’habitants, est doté d’immenses ressources minérales, mais les problèmes économiques et sécuritaires ont étouffé son développement. Selon les statistiques des Nations unies, un citoyen sur quatre est confronté à des niveaux de crise ou d’urgence en matière d’insécurité alimentaire.