Travaux publics: vers la revision des contrats de construction avec le secteur privé

Détails avec Aanya Igomu depuis Abuja

425

Le ministre nigérian des Travaux publics, le sénateur David Umahi, a déclaré que le ministère examinera toutes les performances des contrats de construction avec le secteur privé dans le cadre de son Initiative de développement et de gestion des autoroutes (HDMI) d’ici la fin du mois de janvier.

Le sénateur Umahi, qui a fait cette déclaration lors d’une réunion avec les directeurs du ministère à Abuja, la capitale nigériane, a expliqué que le coût, la portée et les aspects techniques des contrats seraient examinés.

Il a expliqué qu’il avait demandé une contribution en capital de 5 % ou une garantie de la part des entrepreneurs afin d’avoir l’assurance de l’engagement de ceux qui prennent le travail au sérieux.

Le sénateur Umahi a également souligné la nécessité de revoir tous les accords, les coûts et l’évaluation géotechnique, entre autres, des contrats existants, afin d’identifier et de résoudre les problèmes qui ont empêché l’exécution des projets routiers.

Ses mots: “Il est nécessaire de revoir les accords et les coûts de nos projets. Lorsque les coûts sont correctement calculés, les maigres ressources dont nous disposons nous permettent d’aller loin et de répondre aux attentes. Nous devons examiner ce qui a été si désavantageux pour la construction de nos routes”.

Fonds
En ce qui concerne les fonds destinés au ministère, le ministre a indiqué que si le ministère recevait 892 milliards de naira, cette somme serait utilisée de manière transparente et il n’y aurait plus de solde d’ici décembre 2024.

“Cela signifie un engagement et l’argent sera correctement utilisé, il sera transparent pour que tout le monde puisse le voir. Et la fin de la transparence est dans la qualité des routes, la longueur des routes, et combien cela coûte”, a-t-il lancé.

Le sénateur Umahi a également promis d’achever la voie express Abuja-Kaduna avant la fin de l’année 2024.

Il a ajouté que les préparatifs nécessaires étaient en cours pour le projet, mais que le financement posait problème car l’entrepreneur Julius Berger demandait une somme irréaliste de 1,3 mille milliards de nairas.

Le sénateur Umahi a maintenu: “Il nous reste environ 1,7 kilomètre d’Abuja-Kaduna en deux sections. Le ministère doit effectuer des travaux de supervision sur cette route et nous serons informés de la conception réelle des deux sections.

“Le financement est également un problème parce qu’il relève de l’initiative du fonds présidentiel de développement obtenu à partir de fonds pillés. J’ai dû discuter avec M. le Président de l’importance de la route pour tous les usagers. Mais je ne pourrai pas revenir vers lui tant que nous n’aurons pas redéfini le périmètre du projet, qui s’élevait auparavant à 165 milliards de naira et dont le coût a été ramené à 655 milliard de naira, alors qu’aujourd’hui, l’entrepreneur demande 1,35 mille milliards de naira, ce que le gouvernement ne peut pas se permettre.

Le ministre a davantage insisté: “Ce qu’ils demandent est tout à fait erroné. Nous examinons la plate-forme existante et voyons ce que nous pouvons faire.

“Nous examinons également les 40 premiers kilomètres qui seront construits par Dangote dans le cadre du programme de crédit d’impôt, afin de les réaliser sur une chaussée en béton, mais je suis fermement décidé à achever cette route cette année. Quoi qu’il arrive, cette route sera achevée cette année”.

Il a demandé aux directeurs de s’engager à travailler et les a exhortés à être plus proactifs dans la supervision des projets de construction routière.

Comments are closed.