Pour améliorer ses opérations, la douane nigériane exige le soutien du Sénat
Propos recueillis par Elizabeth Christopher
Le Service des douanes du Nigéria a sollicité l’intervention du Comité sénatorial des douanes de l’Assemblée nationale pour répondre à ses besoins essentiels en fournissant des outils modernes pour l’automatisation complète de ses opérations afin d’améliorer la facilitation du commerce et la génération de revenus.
Le contrôleur général des douanes (CG), Bashir Adeniyi, qui a fait cette demande à l’Assemblée nationale, à Abuja, a souligné l’engagement du service des douanes à favoriser la croissance économique, la création d’emplois et des relations commerciales dynamiques.
Tout en saluant l’intérêt du Sénat à doubler les efforts du Service dans la génération de revenus, le CG Adeniyi a révélé “qu’il ne s’agit pas seulement de les introduire mais aussi de les normaliser pour améliorer les processus de dédouanement, la génération de revenus, ce qui constituera une meilleure expérience pour l’administration douanière et les parties prenantes”.
Il a rappelé le lancement du processus d’automatisation par le Service des douanes du Nigéria à la fin des années 1990, lorsqu’il a acheté des gadgets modernes, y compris des ordinateurs et des logiciels, dans le cadre des efforts déployés par le Service pour introduire des processus d’informatisation.
Il a expliqué que la demande des douanes d’automatiser leurs opérations présentait d’immenses avantages pour l’économie. “Le premier objectif majeur du consortium était de fournir une plateforme TIC de bout en bout pour numériser les procédures et les processus. Le deuxième objectif est d’examiner l’infrastructure actuelle et de la mettre en conformité avec les normes internationales, en la classant parmi les meilleures au monde”. a-t-il indiqué.
Il a expliqué que le troisième objectif était de fournir des solutions basées sur la technologie pour relever les défis auxquels le service est confronté, soulignant que “la dernière partie est l’organisation générale de notre infrastructure pour fournir les outils nécessaires qui seront associés à ces objectifs, les produits livrables, et une partie des produits livrables est de construire un système unifié de gestion des douanes”.
“Le système doit traiter les traditions des marchandises et fournir des systèmes électroniques au Service, ce qui permettra d’automatiser l’ensemble de ses processus.
Il a ajouté: “Les conditions du système d’inspection non intrusif comprennent des dispositions, des révisions des systèmes de suivi des cargaisons, des portes intelligentes, de nouvelles infrastructures, comme un centre de données pour renforcer la capacité des agents, car c’est essentiel dans la dernière phase du projet.”
S’exprimant sur l’approche stratégique du service visant à renforcer le commerce et à garantir des affaires fluides pour les commerçants locaux, le patron des douanes a exhorté les sénateurs à soutenir activement les commerçants locaux dans l’exportation d’articles, soulignant qu’un tel changement de perspective pourrait contribuer de manière significative à stimuler l’économie du Nigéria et à jouer un rôle central dans la création d’emplois.
Répondant à l’appel du Président du Comité, qui a demandé au Service de redoubler d’efforts en matière de génération de revenus, le CG Adeniyi a mis en exergue certaines mesures qui devraient être adoptées pour réaliser des pas de géant. “Si nous contrôlons correctement l’impact de ce type d’instruments, ils ne représentent pas une perte absolue pour l’économie.”
Il a également indiqué que l’adoption de ces mesures permettrait de créer des emplois pour les Nigérians, d’augmenter les paiements d’impôts, d’attirer les investisseurs et de rajeunir les secteurs industriels, ce qui, selon lui, ne constituerait pas une perte pour l’économie.
Le président de la commission, le sénateur Muhammad Sani, a félicité M. Adeniyi pour les progrès réalisés en matière de génération de recettes, ajoutant que le service des douanes du Nigeria, avec ses récentes recettes, semblait prêt à multiplier sa contribution financière, qu’il a décrite comme un impératif pour le pays, compte tenu de ses besoins économiques actuels.
“En encourageant une approche plus équilibrée, l’objectif est de renforcer les entreprises locales en accordant une plus grande attention aux initiatives d’exportation, en s’alignant sur une vision plus large d’un paysage économique durable.”