Les éleveurs sénégalais sont confrontés à la pression du changement climatique

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Face à la pression croissante du changement climatique, les éleveurs nomades sénégalais trouvent des moyens de s’adapter.

Bien que le pastoralisme ait permis aux populations du monde entier de survivre pendant des millénaires, le changement climatique contribue à la détérioration des environnements et à la diminution des pâturages sur lesquels le bétail peut paître.

Plus de 50 millions de personnes en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs pratiquent ce mode de vie.

Les pasteurs se déplacent avec leur bétail à la recherche de nouveaux pâturages, s’adaptant ainsi à l’évolution de l’environnement et laissant derrière eux des terres en jachère qui guérissent et repoussent.

Pourtant, au Sénégal, la hausse des températures, la diminution de la végétation et le manque d’eau mettent le pastoralisme en péril.

Certains, parmi les jeunes générations, recherchent également une vie moins pénible et choisissent d’abandonner la vie d’éleveur.

Selon les experts, les traditions des pasteurs pourraient servir de leçon à ceux qui élèvent du bétail à plus grande échelle.

En laissant les terres en jachère pendant de longues périodes, les éleveurs peuvent réduire l’impact de l’agriculture animale sur l’environnement.

La désertification étant un problème dans toute la région du Sahel, l’activité humaine, comme le surpâturage et la déforestation, y joue un rôle important.

Suivre les pasteurs pourrait s’avérer bénéfique pour tous.

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