Le patron de Tetfund demande une alimentation électrique fiable pour relever les défis du développement

Le secrétaire exécutif du Fonds fiduciaire pour l’éducation tertiaire, Sonny Echono, a déclaré qu’un système d’alimentation électrique fiable peut résoudre les problèmes de développement du Nigéria, car tout fonctionne grâce à lui.

 

Il a fait cette déclaration lorsque l’équipe de gestion de l’Agence d’électrification rurale (REA) lui a rendu une visite de courtoisie à son bureau d’Abuja, au Nigéria.

 

Il a déclaré que le Nigéria, en tant que pays, ne pouvait pas parler de production, de création de valeur et d’emploi à grande échelle si les questions d’infrastructure telles que l’électricité n’étaient pas abordées, car tout dépend de l’électricité.

 

“Tant que nous ne disposerons pas d’une alimentation électrique fiable dans le pays, notre trajectoire de développement ne cessera de fluctuer. Chaque somme d’argent dépensée pour l’électricité se traduit par une croissance directe du PIB.

 

“Nous parlons de nos activités de recherche sur nos campus, et même de notre secteur industriel. Vous ne pouvez pas être compétitif si vous dépensez beaucoup d’argent pour acheter du diesel, et si vous passez un moment idéal.

 

C’est pourquoi, dans l’esprit du programme “Renouveler l’espoir” du président, nous accordons une priorité absolue à cette initiative en matière d’énergie pour nos établissements d’enseignement supérieur“, a-t-il déclaré.

 

Il a félicité la REA de fournir des sources d’énergie alternatives, en particulier des systèmes solaires, aux établissements d’enseignement supérieur face aux pénuries d’électricité du réseau national.

 

Selon lui, une alimentation électrique adéquate reste l’épine dorsale du succès des établissements d’enseignement supérieur au Nigéria, en particulier dans le domaine de la recherche.

 

“Alors que le Nigéria s’efforce d’améliorer non seulement l’infrastructure physique, mais aussi l’infrastructure de recherche dans les établissements d’enseignement supérieur, une grande partie de ces efforts nécessite une alimentation électrique constante.

 

“Certains échantillons doivent être maintenus à certaines températures pendant une période prolongée. Il y a certaines opérations que vous effectuez dans les laboratoires médicaux et d’autres sciences pour lesquelles vous ne pouvez pas vous permettre de manquer d’électricité, ne serait-ce qu’une seconde.

 

“Et si vous voulez garantir que nous pouvons offrir des environnements d’apprentissage compétitifs par rapport aux autres pays du monde, la première chose que nous devons faire est de mettre en place un système de gestion de la qualité. La première chose à faire est de garantir l’alimentation électrique de nos campus“, a-t-il déclaré.

 

Il a déclaré que le Tetfund était prêt à poursuivre son partenariat avec l’agence d’électrification dans certaines de ses interventions, mais il s’est empressé d’ajouter que l’agence avait des problèmes de financement, mais qu’elle trouvait des moyens de les surmonter grâce à des titres.

 

Auparavant, le directeur général de la REA, Ahmad Salihijo, a déclaré que l’objectif de la visite était d’obtenir un soutien et des conseils et de travailler ensemble pour apporter plus de projets d’électrification alternatifs aux institutions tertiaires du Nigéria pour des activités académiques sans faille.

 

“Nous avons vu l’impact, la façon dont cela aide le système éducatif, en particulier lorsque les universités se lancent dans les technologies de pointe. Il est essentiel pour elles de disposer d’une alimentation électrique constante“, a-t-il déclaré.

 

Il a indiqué que dans le cadre du programme d’alimentation électrique des établissements d’enseignement supérieur de l’agence, 7 hôpitaux universitaires ont bénéficié d’une alimentation électrique alternative, et que sur les 27 universités fédérales avec lesquelles l’agence a conclu des accords contractuels, elle s’est actuellement engagée auprès de 24 d’entre elles et il en reste 23.