L’assassinat de jeunes filles à des fins rituelles, le Parlement nigérian s’indigne
Inquiétude face à la récente et dangereuse tendance à tuer des jeunes filles
La Chambre des représentants a exprimé son inquiétude face à la récente et dangereuse tendance à tuer des jeunes filles à des fins rituelles.
La Chambre est également préoccupée par le fait que les auteurs de ces crimes odieux sont de jeunes garçons qui ne travaillent peut-être pas seuls, mais avec des cartels puissants.
Il est également inquiétant de constater que les jeunes filles nigérianes sont devenues une espèce en voie de disparition.
La Chambre a donc demandé à l’inspecteur général de la police de mettre en place une équipe de choc pour mener une enquête globale dans le seul but de démasquer les cartels à l’origine de ces meurtres et de les traduire en justice.
Elle a également chargé la commission de la conformité législative de la Chambre de veiller au respect des résolutions.
La résolution fait suite à une question d’importance publique urgente (article 8, règle 4) sur la nécessité urgente de freiner la dangereuse tendance à tuer des jeunes filles à des fins rituelles au Nigeria, proposée par : Hon. Awaji-Inombek D. Abiante.
“La Chambre note la vague récente et soutenue de meurtres de nos jeunes filles qui sont pour la plupart des étudiantes de premier cycle par leurs supposés petits amis à des fins rituelles ; elle note également avec consternation le meurtre récent de Mlle Justina Otuene, âgée de 20 ans et étudiante de premier cycle au département de biochimie de l’université de Port Harcourt, par Damian Okoligwe qui est également un étudiant de premier cycle de la même université la semaine dernière ; le meurtre de Mlle Justina Otuene est un crime contre l’humanité qui a été perpétré à l’encontre d’un étudiant de premier cycle de l’université de Port Harcourt.
la même université la semaine dernière ; le meurtre d’Augusta Osedion, étudiante en dernière année à la Lead City University en juillet 2023 par son petit ami, Benjamin Best, surnommé “killaboi” à Lagos ; le meurtre de Mlle Oghenefejiro Ochuko, étudiante en dernière année à l’Ambrose Ali University, également tuée en août 2023 par son petit ami, Victor Ochonogor, au Bénin, et plusieurs autres cas non signalés”, indique la motion.
La motion est également “préoccupée par le fait que ces meurtres sont devenus presque quotidiens et que plusieurs autres cas de femmes disparues ont été signalés sans que l’on sache où elles se trouvent ; préoccupée également par le fait que certaines des victimes portées disparues sont souvent retrouvées mortes sans que l’on retrouve les traces des auteurs ; préoccupée par le fait que ces meurtres suivent le même schéma, à savoir que les corps des victimes sont démembrés et que les organes vitaux sont enlevés ; Troublée également par le fait que les auteurs de ces crimes odieux sont de jeunes garçons qui ne travaillent peut-être pas seuls mais avec des cartels puissants ; Troublée par le fait que nos jeunes filles sont devenues une espèce en voie de disparition Consciente de la nécessité de protéger nos jeunes filles et, en fait, chaque Nigérian, comme le prévoit la section 14(2)(b) de la Constitution de 1999 de la République fédérale du Nigéria (telle qu’amendée)”.
La Chambre a observé une minute de silence pour Otuene, Augusta, Oghenefejiro et d’autres victimes de meurtres prémédités par ces gangs sans cœur.
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