Le ministre lance un ultimatum de trois mois aux propriétaires de parcelles à Abuja
Les propriétaires dans l’obligation de développer leurs parcelles de terre
Le ministre du Territoire de la capitale fédérale, Nyesom Wike, a approuvé un délai de grâce de trois mois pour 189 détenteurs de titres, qui ont obtenu des approbations de plans de construction mais n’ont pas encore commencé le développement de leur propriété.
Dans une déclaration signée par le directeur de l’information et de la communication de la FCTA, Mohammed Hazat a révélé que les propriétaires concernés doivent le faire dans le délai imparti sous peine de voir leur titre révoqué conformément aux dispositions de la loi.
Ce geste n’a été étendu qu’aux personnes physiques et morales qui ont manifesté le désir de développer leur propriété en obtenant des approbations de plans de construction, mais qui n’ont pas encore commencé le développement de leur propriété située dans la capitale fédérale (FCC).
De même, les institutions publiques qui possèdent des titres fonciers dans la capitale fédérale, mais qui ne les ont pas encore aménagés, se sont vu accorder un délai de grâce de trois mois pour commencer l’aménagement afin d’éviter les sanctions.
Le ministre a donc fait ce geste à l’égard de 189 propriétaires fonciers en raison de leur désir de développer leur propriété en obtenant des approbations de plans de construction, ce qui est une condition préalable au développement de toute propriété dans le territoire de la capitale fédérale.
La notification publiée dans les journaux indique ce qui suit “Le ministre du Territoire de la capitale fédérale (FCT) a gracieusement approuvé un délai de grâce de trois mois à compter de la date de cette publication pour les détenteurs de titres de propriété figurant sur la liste ci-dessous qui ont obtenu des approbations de plans de construction pour commencer à développer leurs parcelles, faute de quoi leurs titres seront révoqués pour violation continue des conditions de développement du droit d’occupation.
Les propriétaires de ces parcelles ont été exemptés de la révocation parce qu’ils ont déjà démontré leur engagement ferme à développer leur propriété en obtenant les documents nécessaires de l’administration du FCT.
L’administration a exhorté les propriétaires concernés à profiter du geste du ministre et à développer leurs parcelles, comme cela a été publié dans certains journaux nationaux, conformément aux conditions de l’offre de droit d’occupation.
L’administration du FCT a donc lancé un appel aux institutions publiques concernées qui se sont vu attribuer des parcelles au sein du FCC pour qu’elles commencent à aménager leurs parcelles, faute de quoi leurs titres seront révoqués pour violation persistante des conditions d’aménagement du droit d’occupation.
Les parcelles de ces catégories appartiennent à des personnes physiques et morales, ainsi qu’à des institutions publiques qui n’ont jamais respecté les termes de l’accord visé à l’article 28(5) (a) et (b) de la loi sur l’aménagement du territoire (Land Use Act) et qui n’ont pas transféré le droit d’occupation.