Nigéria: réorganisation des établissements d’enseignement supérieur pour être compétitif au niveau mondial – Ministre

Une Refonte Totale des Etablissements d'Enseignement Supérieur

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Le ministre de l’Éducation, le professeur Mamman Tahir, a déclaré que le Nigéria est en train de réformer le secteur de l’enseignement supérieur de la nation pour mieux répondre à la compétitivité mondiale.

Le ministre a fait cette déclaration lors de la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Libsense Open Science Symposium qui se tient à Abuja, la capitale du pays, et dont le thème est le suivant : “Faire Progresser la Science Ouverte et la Collaboration : Le Rôle des Parties Prenantes”.

Selon lui, le ministère est conscient que le secteur éducatif nigérian, conçu pour produire la main-d’œuvre nécessaire au développement social, économique et technologique du pays, est confronté à certains défis, notamment : l’insuffisance du financement, les infrastructures déficientes, la pénurie de personnel universitaire, les grèves et la fuite des cerveaux.

À cet égard, le professeur Mamman a exprimé qu’un comité de huit personnes, dirigé par le Dr Nuhu Yakubu, a récemment été mis en place pour fournir une feuille de route au secteur de l’éducation, soulignant que l’enseignement supérieur du Nigéria nécessite une refonte totale pour faire face à la compétitivité mondiale, que le président Bola Tinubu est prêt à affronter ce problème illico puisqu’il a promis d’allouer 25 % du budget au secteur.

“Vous conviendrez avec moi que l’enseignement supérieur au Nigéria nécessite une refonte totale afin de mettre les universités nigérianes et les autres établissements d’enseignement supérieur sur un pied d’égalité avec les autres pays du monde. Le président est prêt à s’attaquer à ce problème immédiatement”, a-t-il noté.

Le ministre a félicité le comité des vice-chanceliers des universités nigérianes et d’autres parties prenantes pour l’organisation du symposium, qu’il a qualifié d’opportun, tout en les invitant à contribuer aux réformes dans le secteur de l’éducation.

“Je lance un appel passionné au comité de la feuille de route du vice-chancelier des universités nigérianes pour qu’il lui fournisse un mémorandum de qualité sur la manière dont notre sous-secteur de l’éducation peut être compétitif dans toutes les ramifications”, a-t-il demandé.

Mme Rakiya Ilyasu, la directrice de l’enseignement universitaire du ministère a représenté le ministre dans l’évènement

La directrice du développement au Haut-commissariat britannique au Nigéria, Susan Mshama, a déclaré que le gouvernement britannique, par l’intermédiaire de ses agences de développement, s’engageait à créer un environnement de recherche approprié au Nigéria, y compris l’initiative de la Science Ouverte, ainsi qu’à renforcer l’environnement réglementaire pour que les choses se développent dans le pays.

“Nous nous engageons à trouver des moyens d’accroître l’acceptabilité des preuves scientifiques par le biais de l’éducation scientifique ouverte, de créer des collaborations et des partenariats multiples pour l’appropriation locale des moyens d’atteindre des objectifs durables et transformateurs”, a-t-elle déclaré.

Le directeur de la stratégie du WACREN, Omo Oaiya, a exprimé que le symposium serait extrêmement bénéfique pour l’espace académique nigérian, car il permettrait de renforcer les collaborations et d’accroître la visibilité de la recherche dans le secteur de l’éducation.

“Le Nigéria peut bénéficier de cette science ouverte dans la production de recherches par les différents groupes. Cela permettra également de créer un dialogue pour résoudre les défis communs associés aux programmes de recherche et de créer une feuille de route pour la production d’infrastructures communautaires par la communauté éducative avec le soutien du WACREN, du NGREN et d’autres”, a poursuivi M. Oaiya.

Un participant, Ahaji Aliyu Abubakar, de la seule université de Police d’Afrique de l’Ouest, l’Académie de Police du Nigéria, à Wudil, dans l’État de Kano, au nord-ouest du Nigéria, a noté que le symposium sur la science ouverte avait toujours été très bénéfique et qu’il continuerait de l’être, car il a créé des opportunités pour que les résultats numériques des académiciens et des étudiants soient disponibles dans le monde entier.

“Il est très instructif et accueillant pour l’enseignement supérieur au Nigéria, dans tout le pays et dans l’ensemble de l’Afrique. Il permet aux publications et aux recherches menées par nos étudiants et notre personnel enseignant d’être visibles, contrairement à ce qui se passait auparavant lorsque les recherches finissaient sur les étagères des bibliothèques de l’enseignement supérieur ou dans la bibliothèque de la maison”, a noté M. Abubakar.

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