Les défis rattachés aux pratiques chirurgicales buccales, tel était le thème de la conférence inaugurale à Enugu
Le point avec Christopher Angela depuis Enugu
La cent quatre-vingt-sixième conférence inaugurale de l’Université du Nigéria a vu le jour dans le campus universitaire d’Enugu ayant pour thème les pratiques chirurgicales buccales et maxillo-faciales dans une économie en développement: la formation du chirurgien.
La conférence été présenté par le professeur Felix Nzube Chukwuneke, professeur de chirurgie buccale et maxillo-faciale de l’université du Nigeria Nsukka.
Dans ses remarques d’ouverture, prof. Nzube a décrit la chirurgie buccale comme étant ‘’une spécialité chirurgicale de renommée internationale qui a évolué au cours des cent dernières années a partir d’un groupe de praticiens dataires qui traitaient des patients atteint de tumeurs buccales et faciales et de fractures faciales en collaboration avec des chirurgiens plasticiens et des neurochirurgiens’’.
Le chirurgien maxillo-facial est spécialisé dans le traitement de la reconstruction des cancers buccodentaires et faciaux, de l’extraction des dents, des implants dentaires, de la correction des déformations dentaires faciale provoqué par l’infection, de la correction chirurgicale des déformations squelettiques maxillo-faciales, des
fentes etc.
Le prof Felix a identifié les défis des pratiques de chirurgie maxillo-faciale au Nigéria comme étant le manque d’infrastructures pour des soins de santé bucco-dentaire efficace au niveau local, les comportement inappropriés en matière de soins de santé, l’ignorance, les croyances superstitieuses, la culture et la religion.
Il a en outre communiqué les moyens de faire réduire les maladies bucco-dentaires.
‘’Dans notre société, une mauvaise hygiène bucco dentaire est étroitement liée au cancer de la bouche. Nous devons avoir des centres de diagnostic pour le diagnostic précoce du cancer et d’autres maladies qui lorsqu’elles deviennent avancées deviennent incurables’’, a-t-il révélé.
Il a attribué l’augmentation du taux de tumeurs et de cancers buccodentaires à la négligence de certaines conditions telles que les maux de dents, les ulcères dentaires ou les furoncles, tout en citant l’usage aveugle de préparations à base de plantes sans avis médical, d’autres formes de consommation de tabac, d’accidents et de blessures par balle.
Tout en ajoutant que ‘’la non disponibilité des hôpitaux spécialistes, le manque de personnel médical formé dans ce domaine car nous ne prenons jamais cela comme une priorité, c’est pourquoi nous voyons certaines de ces maladies survenir quotidiennement’’.
Le professeur a toutefois conseillé que la santé bucco-dentaires doit être accordé une priorité, disant que ‘’tout ulcère dans la bouche qui persiste plus de deux semaine sans guérissons doit être examiné par un chirurgien buccal dès que possible’’, et que les plaies buccales, les maux de dents et les tumeurs de la mâchoire doivent recevoir les soins médicaux immédiate.