La NFF confirme le paiement des primes de match des Super Falcons
Précisions de Gloria Essien, Abuja
La Fédération nigériane de football (NFF) a confirmé qu’elle a payé les primes de match de la Coupe du monde australienne aux Super Falcons.
Le président de la NFF, Ibrahim Gusau, l’a fait savoir à Abuja lors de sa comparution devant la commission ad hoc de la Chambre basse sur le différend entre les Super Falcons et la NFF, à Abuja.
Selon lui, le vendredi dernier, les primes de match et les indemnités des Super Falcons avaient été payées.
M. Gusau a expliqué qu’aucun financement n’a été débloqué par le gouvernement nigérian pour la participation, mais il a révélé que lors de la Coupe du monde féminine de la FiFA 2023 organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, 960 000 dollars ont été versés aux trente-deux pays qui se sont qualifiés.
Selon lui, les fonds fournis par la FIFA devait être utilisé par ces pays pour préparer les équipes à la Coupe du monde.
“Nous ne pouvons pas utiliser cet argent pour payer les indemnités en souffrance pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019”, a-t-il lancé.
La NFF a fait remarquer qu’aucun paiement n’était effectué par le gouvernement fédéral pour son personnel et ses officiels, mais que la fédération recevait ses coûts opérationnels de la FIFA.
“La Confédération africaine de football (CAF) fournit 250 000 dollars par an comme fonds de subvention”, a informé le président de la NFF.
Auparavant, le président de la commission ad hoc de la Chambre basse, l’honorable Blessing Onu, s’est demandé comment la NFF avait pu financer la participation des Super Falcons à la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019 organisée en France.
Hon. Onu, qui n’était pas satisfaite de la réponse de la NFF, a en outre décidé que le document sur la façon dont les Super Falcons ont été financées lors de la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019, les détails des paiements de primes de match et ses bordereaux pour 23 joueuses et l’équipe d’entraîneurs soient fournis par la NFF avant le 30 août 2023.
Les membres de la commission ad hoc n’étaient pas non plus satisfaits que la NFF ait payé les salaires de l’entraîneur étranger et négligé les entraîneurs nigérians.
Ils ont demandé un traitement juste et équitable pour tous.
