Selon le gouverneur de l’État d’Oyo, Seyi Makinde, son administration s’associera à l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) pour assurer la sécurité alimentaire dans l’État.
Un communiqué publié à Ibadan par le secrétaire de presse en chef du gouverneur, M. Sulaimon Olanrewaju, indique que Makinde a déclaré cela mardi en recevant le directeur général de l’IITA, Dr Simeon Ehui.
Makinde, qui a accueilli Ehui et son équipe dans la salle de conférence de son bureau, State Secretariat Agodi Ibadan, a apprécié l’IITA pour ses efforts de collaboration avec l’État depuis qu’il a pris ses fonctions en 2019.
Il a révélé que son administration s’associerait à l’Institut pour relever les défis de l’insécurité alimentaire afin de résoudre le problème de la pauvreté de 50 % dans l’État.
“Avec l’IITA, si nous nous concentrons sur la lutte contre la faim par le biais de la sécurité alimentaire dans notre État, nous aurons été en mesure de résoudre la moitié des défis qui nous attendent.
“Je veux donc m’engager à ce que, même s’il s’agit d’un nouveau DG, en tant qu’État, nous continuerons à travailler ensemble pour lutter contre la sécurité alimentaire dans notre État, dans le pays et sur le continent”, a-t-il noté.
M. Makinde a ajouté que son gouvernement poursuivrait le programme STEP (Start Them Early Programme), qui forme les élèves des écoles secondaires de l’État d’Oyo aux pratiques de l’agro-industrie.
Il a poursuivi que le programme STEP avait été couronné de succès “et je suis heureux que le gouvernement de l’État ait collaboré avec l’IITA pour se concentrer sur ces jeunes”.
“Je tiens à dire que le programme se poursuivra et que nous prévoyons de l’étendre à d’autres régions de l’État. Nous allons donc poursuivre le programme”, a souligné le gouverneur.
Dans sa remarque, le directeur général de l’IITA, qui est également le directeur régional du CGIAR pour l’Afrique continentale, a intimé que l’Institut était prêt à travailler avec le gouvernement de l’État pour améliorer le système de sécurité alimentaire dans l’État.
M. Ehui a reconnu que le système alimentaire en Afrique était remis en cause par le changement climatique.
Il a toutefois assuré le gouvernement de l’État d’un soutien accru de la part de l’Institut, qui s’associe à lui pour mener à bien ses mandats.
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