Les fermes automatisées de l’État d’Anambra, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, sont fermées en raison d’inondations

Fatigués des inondations permanentes, les habitants de la zone de gouvernement local d’Ogbaru, dans l’État d’Anambra, ont demandé au gouvernement fédéral et à celui de l’État de leur venir en aide de toute urgence, alors que des fermes automatisées d’une valeur de plusieurs milliards de nairas ont fermé leurs portes.

Patrick Sule Ugboma, a exhorté la Niger Delta Development Commission (NDDC) à envisager la construction ou la réhabilitation de la route Onitsha-Atani-Ossomala-Ogwuikpele-Ase Azaga-Ndoni, qui est dans un état déplorable.

M. Ugboma a fait remarquer que cette route, qui a un impact économique, reliera la zone de gouvernement local d’Ogbaru, dans l’État d’Anambra, à ses parents dans les États du Delta, d’Imo et de Rivers.

Ogbaru est une zone de gouvernement local dans l’État d’Anambra qui se trouve le long de la zone côtière, à l’est du fleuve Niger, sans doute le troisième plus long fleuve du sous-sahel.

Dr Ugboma a déclaré : “L’agriculture, qui est le principal moteur de la vie économique de la population, a souffert indûment de la négligence dont la communauté a fait l’objet de la part des gouvernements successifs de l’État et du gouvernement fédéral.

“Ogbaru à Anambra, Delta, Rivers et Imo constituent le panier alimentaire de ces États et la route centrale reliant le clan, la route Onitsha – Atani – Ossomala – Ogwuikpele – Ase azaga – Ndoni, est en train de s’effondrer. Il nous est donc extrêmement difficile d’acheminer nos cultures commerciales des fermes vers l’arrière-pays”. se lamente Ugboma.

Il a expliqué qu’Ogbaru, en termes génériques, est un clan de personnes ayant une culture, une langue et un mode de vie identiques, remarquant que les habitants, qui sont principalement répartis le long des côtes du fleuve Niger et à travers les quatre États, sont principalement des agriculteurs et des pêcheurs.

Selon Dr Ugboma, “le gouvernement local d’Ogbaru dans l’État d’Anambra, dont le siège se trouve à Atani, est le foyer central du peuple Ogbaru. Il comprend quinze (15) communautés indigènes, à savoir Odekpe ; Ohita ; Atani ; Akili Ozizor ; Ochuche Umuodu ; Umuzu ; Amiyi ; Ogbakuba ; Mputu et Umunankwo.

“Les autres sont Ogwuaniocha, Ossomala, Obeagwe, Akili Ogidi, Ogwuikpele et une communauté non autochtone, Okpoko.

Ugboma a regretté que, bien que le terrain soit très fertile pour les cultures et la pêche, la région soit très sujette à des inondations permanentes en raison de sa proximité avec le fleuve Niger.

“Ces inondations permanentes ont terriblement affecté les activités agricoles et appauvri davantage la population. La plupart des communautés sont devenues inaccessibles en raison de l’état déplorable de la seule route existante menant à toutes les communautés.

“En outre, près de la moitié de ces communautés sont plongées dans l’obscurité totale depuis plus de dix ans dans la plupart des cas. Le gouvernement local d’Ogbaru a été totalement négligé par les gouvernements locaux, étatiques et fédéraux successifs, malgré son statut de grenier à blé.

“Il convient également de noter qu’Ogbaru abrite les huit puits de pétrole viables de l’État d’Anambra, ce qui a conféré à l’État le statut de producteur de pétrole. Malgré les revenus pétroliers que l’État d’Anambra tire des puits de pétrole d’Ogbaru, les infrastructures de base sont pratiquement inexistantes, certaines infrastructures existantes sont totalement effondrées, tandis que la pauvreté de la population ne cesse de s’aggraver”.

M. Ugboma s’est toutefois inquiété de la fermeture d’une ferme automatisée de plusieurs milliards de nairas (Matucci Farms Limited) située dans la communauté d’Agbobo Umuoga Ossomala, à la suite des récentes inondations qui ont ravagé la ferme.

Il a également indiqué qu’environ 400 travailleurs de l’entreprise avaient perdu leur emploi à la suite de l’inondation, ajoutant que ce développement avait eu un impact négatif sur l’économie de la région en particulier, et de l’État en général.