Il n’y aura plus d’augmentation de prix de carburant selon le gouvernement nigérian

Précisions de Timothy Choji, Abuja

0 331

Le président nigérian, Bola Tinubu, a assuré aux citoyens qu’il n’y aurait plus d’augmentation du prix à la pompe du supercarburant (PMS), communément appelé essence.

Il a assuré que toutes les failles associées à la bonne livraison des produits pétroliers dans le pays seraient comblées sans délai.

Le conseiller spécial du président pour les médias et la publicité, Ajuri Nglale, l’a fait savoir lors d’un briefing avec les correspondants de la State House, après avoir tenu une réunion à huis clos avec le président ce mardi.

Ses mots: “Le président souhaite déclarer qu’il incombe à toutes les parties prenantes du pays de rester calmes. Le président souhaite assurer aux Nigérians, à la suite des annonces faites hier par la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC), qu’il n’y aura pas d’augmentation du prix à la pompe de l’essence dans tout le pays. Nous le répétons, le président affirme qu’il n’y aura pas d’augmentation du prix à la pompe de l’essence.

“Le président souhaite également affirmer qu’il existe actuellement des inefficacités dans les sous-secteurs intermédiaires et en aval du pétrole qui, une fois traitées et nettoyées très rapidement, nous permettront de maintenir les prix là où ils sont sans avoir à revenir sur la politique de déréglementation de l’administration dans l’industrie pétrolière.

En ce qui concerne l’avertissement lancé par des syndicats en vue d’aller en grève sans préavis si jamais le prix à la pompe du PMS augmente, M. Nglale a révélé que le gouvernement considérait cet avertissement comme prématuré.

“Le président souhaite déclarer qu’il incombe à toutes les parties prenantes du pays de se calmer. Nous avons entendu très récemment le mouvement syndical organisé dans le pays au sujet de sa dernière menace.

“Nous pensons que cette menace était prématurée et qu’il est nécessaire que toutes les parties veillent à ce que l’état actuel de l’industrie pétrolière en aval et en milieu de chaîne fasse l’objet d’une enquête et d’un examen approfondi avant que des menaces ou des conclusions ne soient formulées ou émises”, a-t-il ajouté.

Il a souligné qu’il n’était pas prévu de réintroduire les subventions sur les produits pétroliers, comme le prétendent certains médias.

“Le marché a été déréglementé. Il a été libéralisé et nous avançons dans cette direction sans regarder en arrière. Le président souhaite également affirmer qu’il existe actuellement des inefficacités dans les sous-secteurs pétroliers intermédiaires et en aval qui, une fois traitées et nettoyées très rapidement, nous permettront de maintenir les prix là où ils sont sans avoir à revenir sur la politique de déréglementation de l’administration dans l’industrie pétrolière”, a noté M. Nglale.

Le conseiller spécial a également révélé que le président Tinubu lui fournissait gracieusement des graphiques de ses comptes rendus quotidiens sur l’approvisionnement et le prix de l’essence, afin de les comparer à ceux obtenus dans d’autres pays.

“Je souhaite à ce stade fournir une série de graphiques que le président m’a autorisé à partager avec les Nigérians et qui seraient autrement confidentiels. Il s’agit de graphiques fournis à M. le Président par la NNPCL.

“Dans ces graphiques, vous trouverez le coût actuel de l’essence raffinée à la pompe dans chacun des pays d’Afrique de l’Ouest qui sont nos voisins. J’en citerai quelques-uns à titre d’exemple, même si je sais que vous montrerez à vos auditoires les graphiques que le président a gracieusement approuvés pour diffusion publique aujourd’hui.

“Le prix à la pompe au Sénégal est aujourd’hui de 1 273 nairas par litre, celui de la Guinée de 1 075 nairas par litre, celui de la Côte d’Ivoire de 1 048 nairas par litre, celui du Mali de 1 113 nairas par litre, celui de la République centrafricaine de 1 414 nairas par litre et celui du Nigéria se situe actuellement entre 568 et 630 nairas par litre en moyenne.

“Nous sommes actuellement, et de loin, l’État le moins cher et le plus abordable de la sous-région. Aucun pays ne se situe en dessous de 700 N par litre. C’est dans ce contexte qu’au début de notre politique de déréglementation, le 1er juin, lorsque M. le Président a pris ses fonctions, nous avons vu la consommation de PMS dans le pays chuter immédiatement de 67 millions de litres par jour à 46 millions de litres par jour. L’impact est évident”, a-t-il déploré.

Le porte-parole de la présidence a exprimé son optimisme quant au fait que la situation serait bientôt sous contrôle, ajoutant que le {président} appelle à la patience en attendant que le problème soit résolu.

“Ce que cela signifie également, c’est que nous ne sommes pas au bout du tunnel. Il y a encore un peu d’obscurité à traverser pour arriver à la lumière. Nous demandons aux Nigérians d’être patients avec nous.

“Comme nous l’avons promis depuis le début, nous serons ouverts et transparents avec les Nigérians. Et nous sommes prêts à vous montrer exactement ce à quoi notre nation est confrontée en ce qui concerne l’illiquidité du marché en termes de devises étrangères, à la suite de ce qui est maintenant connu comme étant une mauvaise gestion flagrante de la Banque centrale du Nigéria pendant plusieurs années avant cette période”, a conclu M. Nglale.

Leave A Reply

Your email address will not be published.