Coup d’Etat au Niger: la CEDEAO convoque un autre sommet extraordinaire
Détails avec Adoba Echono depuis Abuja
Le président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a convoqué un autre sommet extraordinaire de la Conférence sur la situation politique en République du Niger.
La réunion a été convoquée après l’expiration d’un ultimatum d’une semaine donné à la junte militaire nigérienne pour rétablir le président démocratiquement élu, M. Mohamed Bazoum, sous peine de mesures punitives.
La Direction de la communication de la Commission de la CEDEAO, dans un communiqué publié lundi, a indiqué que le Sommet se tiendra à Abuja, le jeudi 10 août 2023.
Le communiqué indique que les dirigeants de la CEDEAO examineront et discuteront de la situation politique et des récents développements au Niger au cours du Sommet.
Il convient de rappeler que le dimanche 30 juillet 2023, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a lancé un ultimatum d’une semaine aux putschistes nigériens pour qu’ils remettent le pouvoir au gouvernement démocratiquement élu, à la suite d’une session extraordinaire des États membres de la CEDEAO, présidée par le président Bola Tinubu, à Abuja.
The ECOWAS Leaders will be considering and discussing the political situation and recent developments in Niger during the Summit. pic.twitter.com/uSd2k8bfdi
— Ecowas – Cedeao (@ecowas_cedeao) August 7, 2023
Lors de cette réunion, il a été décidé d’imposer plusieurs sanctions au Niger pour le coup d’État militaire, y compris un éventuel recours à la force.
Par ailleurs, le 2 août 2023, les chefs d’état-major des États membres de la CEDEAO ont tenu une réunion extraordinaire au siège de la défense à Abuja, au sujet du même coup d’État militaire en République du Niger.
À la fin de la réunion, les chefs de la défense se sont mis d’accord sur un éventuel plan d’action militaire, y compris sur le moment et le lieu de l’attaque, si le président détenu, Mohamed Bazoum, n’est pas libéré et rétabli dans ses fonctions.
La junte nigérienne a également fermé son espace aérien pour prévenir toute attaque éventuelle des forces de la CEDEAO.
