Le ministère félicite une entreprise pour son apport technologique

Le secrétaire permanent du ministère fédéral de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (FMSTI), M. James Sule, a salué le rôle de l’Office national pour l’acquisition et la promotion de la technologie (NOTAP), pour ses efforts dans la régulation de l’afflux de technologie.

Sule a fait cet éloge ce mercredi lorsque le directeur général du NOTAP, Dr. DanAzumi Ibrahim, a conduit son équipe de gestion au ministère pour une séance d’information spéciale sur les activités de l’agence.

Le secrétaire permanent a félicité le NOTAP pour son rôle de régulateur dans la protection et la préservation des technologies indigènes grâce à son intervention dans l’enregistrement et l’évaluation des accords de transfert de technologie.

Il a appuyé que les énormes économies financières réalisées par le NOTAP entre 2012 et 2022, qui s’élèvent à 140 milliards de nairas, étaient tout à fait louables.

“J’ai encouragé l’agence à ne pas se reposer sur ses lauriers afin de s’assurer que l’économie du pays est protégée de la fuite des capitaux”, a incité M. Sule.

Il a également salué la politique des fournisseurs locaux instituée par le NOTAP, qui a contribué à renforcer les compétences des jeunes experts autochtones en TIC, dont certains ont développé des logiciels localement et ont commencé à les exporter vers certains pays africains.

“Il devrait également y avoir une synergie entre les différentes agences relevant de la FMSTI.

“Il faut travailler dur pour stimuler l’innovation afin d’améliorer l’économie du pays”, a-t-il souligné.

Plus tôt dans sa présentation, M. Ibrahim a révélé que le NOTAP avait été créé pour réguler l’afflux de technologies étrangères dans le pays et qu’il avait permis d’économiser environ 140 milliards de nairas qui auraient quitté le pays sous forme de fuite de capitaux entre les années 2012 et 2022.

Il a ajouté que le bureau avait également institué la politique des fournisseurs locaux, qui était pleinement ancrée dans le pays et avait permis aux acteurs locaux du secteur des TIC au Nigéria de renforcer leurs capacités en matière de développement de logiciels.

D’après M. Ibrahim, le NOTAP avait jusqu’à présent établi 64 bureaux de transfert de technologie en matière de propriété intellectuelle (IPTTO) dans des institutions de recherche et des établissements d’enseignement supérieur à travers le pays.

Il a précisé que cette initiative visait à promouvoir la culture du brevetage des résultats de la recherche et du développement.

M. Ibrahim a ainsi expliqué que l’office aidait également les inventeurs et les innovateurs à breveter gratuitement leurs travaux de recherche en déposant et en payant les taxes au registre des brevets du ministère fédéral du commerce et de l’investissement en leur nom.

Il a ajouté : “C’est l’une des nombreuses façons dont nous veillons à ce que les innovateurs et les technologies indigènes prospèrent dans le pays.

“Il y a aussi les partenariats entre le NOTAP et l’industrie, qui ont permis de moderniser cinq laboratoires dans certains instituts de recherche et universités du pays.

“Il y a aussi le développement de l’initiative du storyboard technologique qui aide à renforcer la culture du développement de l’agenda local et de la science et de la technologie chez les enfants.

“Ce projet est réalisé en collaboration avec FrieslandCampina WAMCO”, a-t-il déclaré.

“Une autre collaboration notable est celle du NOTAP avec certaines industries, laquelle a donné naissance au NOTAP-Industry Technology Transfer Fellowship (NITTF)”, a précisé M. Ibrahim.

Il a indiqué que 23 Nigérians avaient jusqu’à présent bénéficié de la bourse de transfert de technologie NOTAP-Industrie (NITTF) pour renforcer leurs capacités de recherche en vue de résoudre des défis industriels.

Le directeur général a ajouté que le NOTAP collaborait avec la Banque de l’industrie pour assurer la commercialisation de certains projets de recherche et de développement sélectionnés qui seraient bénéfiques pour la société nigériane.