Lutte contre la toxicomanie: la société civile déplore l’exclusion des parties prenantes

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Le Centre pour la renaissance éthique de la jeunesse nigériane (CERANY), une organisation de la société civile, a décrié la négligence des acteurs non étatiques, également connus sous le nom de parties prenantes, dans le plan directeur national de contrôle 2021-2025 contre l’abus de drogues.

Le président de l’OSC, M. Chuks Akamadu, a révélé cette position lors d’une conférence de presse à Abuja pour commémorer la Journée internationale contre l’abus de drogues 2023, célébrée le 26 juin de l’année.

Il a déclaré que pour que des progrès remarquables soient réalisés dans la lutte contre la toxicomanie, les acteurs non étatiques devraient être intégrés dans le plan de contrôle et devraient se voir attribuer un rôle particulier dans le processus de lutte.

Il a appelé le gouvernement à considérer les acteurs non étatiques comme des partenaires dans le progrès qui contribueraient de manière significative au processus de victoire dans la lutte contre la toxicomanie dans le pays.

Akamadu a demandé au président Bola Tinubu de commander une révision du rapport du Comité consultatif présidentiel sur l’élimination de la toxicomanie (PACEDA).

Il a précisé que lorsque les acteurs non étatiques sont intégrés dans la lutte contre la toxicomanie, ils seront en mesure d’identifier les lacunes dans l’ensemble du processus et de trouver des solutions.

Le président du CERANY a en outre exhorté le gouvernement fédéral à rechercher la collaboration active des autres niveaux de gouvernement, en particulier le pouvoir judiciaire, afin d’ouvrir la voie à une justice rapide dans les affaires liées à la drogue.

“Si la National Drug Law Enforcement Agency (NDLEA) s’occupe de l’aspect répressif de la lutte, nous exigeons qu’une autre agence s’occupe de l’information, du plaidoyer et de la sensibilisation du public.

“Nous pensons qu’il s’agit là d’une façon très fonctionnelle de commémorer la Journée internationale de lutte contre la toxicomanie et le trafic illicite de cette année.

“J’insiste pour que nous empêchions nos jeunes, par tous les moyens possibles, d’expérimenter les drogues. Il est moins coûteux de prévenir que de traiter, et le coût des soins est encore plus prohibitif”, a-t-il souligné.

Le président de la NDLEA, le général de brigade à la retraite Buba Marwa, qui était représenté par le président de la NDLEA, a révélé Buba Marwa, qui était représenté par M. Chidi Ndukwu, commandant adjoint de lutte contre les stupéfiants, a présenté un résumé des progrès réalisés par la NDLEA entre janvier 2021 et mai 2023.

M. Marwa a renchéri qu’au cours de la période considérée, l’agence avait procédé à 31 675 arrestations, 6 252 924 kg de saisies, 5 147 condamnations, 852 142 hectares de terres agricoles détruites et avait conseillé et réhabilité 23 725 personnes respectivement.

Un pilote à la retraite, le capitaine Paul Nwachukwu, a exhorté la NDLEA à accompagner les organisations de la société civile, comme le CERANY, dans la campagne de lutte contre la toxicomanie.

Il a suggéré que la NDLEA pourrait ne pas être en mesure de gérer à elle seule le déluge de cas de drogue dans le pays.

M. Ojobo Tochukwu, directeur du bien-être, National Association of Nigeria Students (NANS), Joint Campus Committee, FCT Chapter, a appelé la NDLEA à mettre en place un comité spécial contre la toxicomanie.

Il a noté que ce comité serait chargé de faire le tour des rues pour surveiller la prévalence de la consommation de drogues chez les jeunes, et qu’il reviendrait avec un retour d’information.

Parmi les participants à la conférence de presse figurait l’ancien haut-commissaire nigérian à Singapour, l’ambassadeur Timloh Nkem.

Le thème de la Journée internationale contre la toxicomanie et le trafic illicite de 2023 est “Les gens d’abord : mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, renforcer la prévention”.

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