L’Association des volailles du Nigeria (PAN) a appelé le gouvernement fédéral à mettre les céréales à la disposition des aviculteurs à des prix abordables.
Le Secrétaire national à la publicité de la PAN, M. Godwin Egbebe, a déclaré dans l’État de Lagos qu’un accès abordable aux céréales réduirait les coûts de production dans le sous-secteur de la volaille.
M. Egbebe a déclaré que l’accessibilité aux céréales pour la production d’aliments pour animaux était l’une des attentes de ses membres vis-à-vis de l’administration du Président Bola Tinubu.
“Nous attendons de la nouvelle administration qu’elle soit proactive dans la réalisation de la sécurité alimentaire, en particulier dans le sous-secteur de la volaille.
“Nous souhaitons également un accès abordable aux céréales pour la production d’aliments pour animaux afin de réduire les coûts de production. Le maïs et le soja commerciaux proviennent du Nord, et nous sommes bien conscients des problèmes d’insécurité qui s’y posent ainsi que des coûts de transport élevés.
Ce sont ces facteurs qui ont rendu les céréales parfois inaccessibles et, lorsqu’elles sont accessibles, coûteuses”, a indiqué M. Egbebe.
Il a fait remarquer qu’avant que les problèmes d’insécurité ne s’aggravent, une tonne de céréales se vendait entre 200 000 et 220 000 N.
M. Egbebe a déploré le fait qu’aujourd’hui, une tonne de céréales se vendait entre 290 000 et 310 000 nairas.
“Une fois que les céréales seront accessibles et abordables, nous en aurons suffisamment pour produire de la nourriture pour les oiseaux. Cela entraînera également une baisse des prix des produits avicoles et le coût de production sera réduit au strict minimum”, a souligné le responsable du PAN.
M. Egbebe a déclaré que si l’on y parvenait, à long terme, “ce serait une situation gagnant-gagnant pour tous les acteurs de la chaîne de valeur de la volaille”.
Il a ajouté que cela rendrait les protéines animales telles que les œufs et le poulet abordables pour le Nigérian moyen.
Le responsable du PAN a noté que la surabondance d’œufs dans le sous-secteur s’était considérablement réduite car “certains agriculteurs ont abandonné l’activité, de sorte que nous avons maintenant moins de producteurs d’œufs”. Actuellement, une caisse d’œufs se vend à la ferme entre 2000 et 2200 N en fonction de sa taille. Le prix des œufs et des autres produits avicoles ne pourra baisser que lorsque nous aurons un accès abordable aux céréales et que les coûts de production diminueront”, a-t-il expliqué.
M. Egbebe a toutefois déclaré que les choses étaient désormais stables et supportables dans le secteur, car les agriculteurs faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour rester à flot et atteindre le seuil de rentabilité malgré la myriade de défis qui se posent dans le sous-secteur.
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