Réflexions d’un Nigérian reconnaissant

Mots de Chijioke Nwankwo, PhD.

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@chijiokeNwankwo

Bien que j’ai pris une pause des médias sociaux parce que je suis convaincu qu’ils ont dépassé leur utilité. Mais la pause doit être annulée uniquement pour transmettre ma gratitude à @MBuhari alors qu’il termine son 2e mandat, car je n’ai pas d’autre plateforme pour le faire.

Ainsi, Monsieur le Président @MBuhari, je vous exprime sincèrement ma gratitude pour votre leadership sincère qui a permis au Nigéria de faire des pas de géant sur de nombreux fronts. Il ne fait aucun doute que beaucoup de ceux qui vous soutenaient avant 2015 ont retiré leur soutien en cours de route pour diverses raisons.

Certains attendaient des solutions rapides, d’autres ne comprenaient pas l’ampleur du gâchis dans lequel nous nous trouvions avant que vous ne preniez les rênes du pays, et enfin, certains n’avaient pas la sagesse de comprendre qu’il faut plus de temps pour reconstruire que pour détruire.

Certains d’entre nous ont tenu bon, non pas parce qu’ils étaient une équipe de 30 000 euros par mois, comme on l’a prétendu, ni parce qu’ils bénéficiaient d’une plus grande part de vos bonnes politiques que d’autres Nigérians, mais parce qu’ils ont vu en vous une véritable sincérité et un engagement à repositionner le pays, en dépit des défis quantiques.

Je dois également féliciter les compatriotes igbos qui ont apporté leur soutien dès le début de votre mandat et l’ont maintenu jusqu’à aujourd’hui, non pas en raison d’un quelconque gain personnel, mais parce qu’ils étaient convaincus de votre sincérité à repositionner le pays.

Nous sommes les héros les plus remarquables de tous vos partisans, étant donné que nous venons d’une zone où, à l’époque, il était considéré comme un tabou et un sacrilège de vous soutenir. Mais ma gratitude est que vous nous avez finalement rendus fiers.

Nous avons pu lever les épaules et souligner vos nombreuses réalisations, ce qui contraste fortement avec ce que nous avons connu au cours des 16 années malheureuses qui ont précédé votre mandat.

Ceux qui ont gaspillé ces 16 années ont essayé de nous faire croire qu’ils étaient meilleurs. Lorsqu’ils ont vu que leur message ne portait pas ses fruits, ils ont déchaîné l’IPOB, la nation yoruba, Endsars Fake news et l’opposition religieuse et ethnique, tout cela pour faire paraître votre gouvernement pire que leur pitoyable régime.

Heureusement, alors qu’ils dansaient nus et sans vergogne, vous répondiez par l’achèvement du deuxième pont sur le Niger, de la voie express Lagos-Ibadan, de la ligne ferroviaire Lagos-Ibadan, la récupération de l’industrie sidérurgique d’Ajaokuta des mains des Russes, la centrale électrique de Mambila, le programme national d’alimentation scolaire, les aéroports fédéraux, le renflouement de 27 États qui sont allés jusqu’à ne pas être en mesure de payer les salaires sous leur direction, 16 amendements à la Constitution ; Nettoyage de la marée noire d’Ogoni ; reconstitution de nos réserves de change ; amélioration de l’agriculture au point que la majorité des Nigérians ne se souviennent plus du riz étranger ; amélioration de la facilité de faire des affaires, ce qui a permis d’accueillir la raffinerie Dangote et d’autres investissements privés ; loi sur l’industrie pétrolière ; équipement de toutes les facettes de notre architecture de sécurité, ce qui a permis de vous remettre un Nigeria mieux sécurisé que celui que vous avez pris en charge en 2015.

L’espace ne nous permet pas de les citer tous.

Monsieur le Président, la postérité vous sera très favorable.

Il ne fait aucun doute que les enfants nés en 1999 et qui ont déjà 24 ans aujourd’hui ne comprendront pas ce que nous, en tant que nation, avons traversé entre les mains de ceux qui disent actuellement qu’ils sont les seuls à pouvoir réparer le pays et qu’ils veulent le reprendre.

C’est pourquoi, lorsqu’ils se sont divisés en G5, obidients, red cap chiefs (Kwankwasiya) et later day saints (Atikulooters), nous avons considéré qu’il s’agissait d’une providence divine pour sauver le Nigeria d’eux, et il était donc évident que Dieu avait besoin de nous pour consolider les acquis de votre administration.

Monsieur le Président, la postérité vous sera très favorable.

Si demain, le jour du jugement, le Seigneur vous demande pourquoi il devrait vous accorder la vie éternelle, montrez-lui le Nigeria où Boko Haram s’est emparé de certains gouvernements locaux et a institué son propre gouvernement ; montrez-lui comment ils ont bombardé des églises et des mosquées, à Abuja et dans différents États, au point qu’avant d’entrer dans des lieux publics, il ou elle doit faire la queue pour être fouillé(e) ; Montrez-lui comment les vengeurs du Delta du Niger ont pris le contrôle du pilier de notre économie dès votre arrivée ; montrez-lui que vous avez pris le contrôle d’un pays alors que 27 des 36 États ne pouvaient pas payer les salaires, et pourtant, vous avez résolu tous ces problèmes et accompli ces réalisations louables.

Et surtout, dites-lui que vous n’avez jamais discuté de pots-de-vin avec qui que ce soit pendant votre mandat. Monsieur le Président, le dernier point, qui touche à la corruption, est la question majeure qui m’a fait tant aimer de vous. Même votre pire ennemi ne pourra jamais vous accuser ou prouver que vous avez discuté de pots-de-vin avec qui que ce soit, malgré tout le pouvoir que vous exerciez et qui mettait à votre disposition les ressources de tout le pays.

La postérité vous jugera avec bonté. Je suis heureux d’avoir existé à votre époque. Elle jugera comment l’accumulation de richesses a fait dérailler même les saints les plus attendus et comment vous avez fait fi des conséquences et vous êtes contenté de ce que le destin vous a donné.

J’ai donné pour instruction à mes enfants que s’ils racontent mon histoire de mon vivant, ou après que j’ai rejoint mes ancêtres, ils doivent dire que j’ai vécu à votre époque.

 

Merci Muhammadu Buhari (@MBuhari)

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