La France a réaffirmé en Côte d’Ivoire son engagement et celui de l’Union européenne (UE) dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, rejetant l’accusation ” en lien avec leur soutien à l’Ukraine “.
Le secrétaire d’État français au développement et le ministre ivoirien de la défense ont tenu une conférence de presse à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Jacqueville, près d’Abidjan, où les soldats africains sont formés à la lutte contre le terrorisme.
“En juillet de l’année dernière, une conférence s’est tenue à Paris pour mobiliser des fonds pour cette deuxième phase. La récolte a été fructueuse, d’autant plus que l’Union européenne s’est engagée à contribuer à hauteur d’une dizaine de millions d’euros pour la deuxième phase”, s’est félicité le ministre ivoirien de la défense, Tene Birahima Ouattara.
En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est l’un des derniers partenaires de la France dans la lutte contre le terrorisme depuis le départ des troupes françaises du Mali et du Burkina Faso, exigé par leurs dirigeants, deux militaires, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, arrivés au pouvoir par un coup d’État respectivement en 2020 et 2022.
“Vous pouvez toujours compter sur l’engagement total et déterminé de la France dans ce projet. Et vous savez bien que nous sommes plus que jamais engagés aux côtés de nos partenaires africains dans la lutte contre le terrorisme”, a déclaré la secrétaire d’État française au Développement, Chrysoula Zacharopoulou.
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