Le gouvernement ghanéen a joint ses forces à celles de la Chine et de la France pour former un comité qui aidera à ouvrir la voie à un prêt de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international.
Le rapport indique qu’en décembre, le Ghana a accepté un programme de crédit de trois ans avec le FMI pour renforcer les finances du pays et restaurer la confiance, alors que le pays fait face à sa pire crise économique depuis des décennies.
Toutefois, les discussions se sont concentrées sur les assurances données par un comité de créanciers du Ghana, qui se demandait si le programme d’échange de dettes proposé suffirait à garantir l’accord du FMI.
Entre-temps, le gouvernement a affecté environ 5,4 milliards de dollars de dette aux créanciers officiels ainsi que 14,6 milliards de dollars aux créanciers privés étrangers.
Le Ghana est un important producteur de cacao et d’or, mais il possède également des réserves de pétrole et de gaz.
Cependant, son endettement a augmenté et, comme d’autres pays d’Afrique subsaharienne, il a dû faire face aux retombées de la pandémie de Covid et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Vendredi, les obligations internationales du Ghana ont fortement augmenté à la suite de la nouvelle, mais elles se négocient toujours à des niveaux peu élevés.
La crise économique du pays a contraint le gouvernement du président Nana Akufo-Addo à revenir sur sa position en début d’année et à demander l’aide du FMI, alors que les économistes mettaient en garde contre un défaut de paiement de la dette.
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