“La jeunesse représente la force motrice du changement” (Président Buhari)

D’après le président Muhammadu Buhari, la jeunesse du monde entier ont prouvé qu’ils avaient la capacité de conduire le processus de changement, en contribuant de manière positive au développement socio-économique de leurs communautés.

Lors de l’ouverture du sommet des jeunes et des étudiants du Commonwealth à Abuja mardi, le président a déclaré que son administration avait beaucoup investi dans le développement de la jeunesse, en créant des plateformes formidables grâce auxquelles les jeunes peuvent perfectionner leurs compétences en matière de leadership.

Le président Buhari, qui était représenté par son chef de cabinet, le professeur Ibrahim Gambari, a promis que le Nigéria, en tant que membre du Commonwealth, créerait en permanence un environnement propice à l’épanouissement des jeunes et à la réalisation de leur potentiel.

Il a révélé : ”Je suis très optimiste quant au fait qu’avec la race des jeunes réunis ici, des décisions politiques réalisables qui renforceront le développement et la productivité de la jeunesse seront prises pour que les chefs de gouvernement du Commonwealth les mettent en œuvre afin d’améliorer le sort des jeunes du Commonwealth”.

En ce qui concerne les initiatives visant à soutenir l’autonomisation des jeunes, le thème du sommet étant “Co-créer notre futur leadership commun à l’ère numérique en Afrique”, le président a évoqué : “La révolution numérique est clairement à l’ordre du jour.

”La révolution numérique est clairement à nos portes et les jeunes ouvrent la voie dans les domaines des TIC, de la robotique, de l’intelligence artificielle, du commerce électronique et d’autres domaines similaires. Les investissements dans la construction d’une économie numérique doivent aller de pair avec des investissements dans les idées, les compétences et l’esprit d’entreprise de nos jeunes.

”Conformément aux valeurs clés du Commonwealth, le Nigéria a, au fil des années, investi massivement dans le développement de la jeunesse, créé des plateformes formidables et fiables telles que le Parlement de la jeunesse, le Conseil national de la jeunesse du Nigéria, l’Association nationale des étudiants nigérians, le Congrès de la jeunesse du Nigéria, entre autres, grâce auxquelles nos jeunes et nos étudiants peuvent perfectionner leurs compétences en matière de leadership et apporter une contribution pertinente au processus de prise de décision, en particulier sur les questions qui touchent à leur développement et à leur bien-être.

Le Nigéria s’est engagé à actualiser les valeurs fondamentales du Commonwealth et croit fermement au pouvoir de la jeunesse en tant que force motrice, pour faire la différence dans le développement socio-économique de leurs sociétés.

Il faut donc se féliciter que ce sommet ait rassemblé des jeunes de divers milieux socioculturels et politiques pour renforcer l’engagement des jeunes et leur pleine participation à la prise de décision sur les questions qui les concernent, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la création d’emplois, de l’entreprenariat et de l’économie numérique.

Dans ses remarques, le ministre des sports et du développement de la jeunesse, Sunday Dare, a exhorté les gouvernements africains à augmenter le budget consacré au développement de la jeunesse à environ 30 %, tout en maintenant le financement des politiques et des programmes axés sur la jeunesse.

Affirmant que la jeunesse africaine est arrivée à maturité et ne peut plus être ignorée, le ministre a rappelé que cette année a été désignée comme étant l’Année de la jeunesse du Commonwealth par les dirigeants lors de la dernière CHOGM à Kigali, au Rwanda.

Les exploits de la jeunesse africaine, a-t-il ajouté, dans diverses sphères d’activité : technologie, science, IA, robotique, commerce électronique, marketing numérique, arts créatifs et divertissement.

M. Dare a renchéri aux participants du sommet que l’avenir appartient à ceux qui décident d’adopter une attitude positive face à la vie, de comprendre que la rigueur doit précéder le plaisir et d’embrasser les faits dans un monde d’information.