Le tribunal des pétitions pour l’élection présidentielle entame son audience

Salihu Ali, Abuja

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La Cour des requêtes de l’élection présidentielle est prête à commencer l’audition préliminaire des requêtes découlant de l’élection présidentielle de 2023 qui s’est tenue le 25 février.

Le tribunal, qui siège à Abuja, examinera les pétitions contestant la déclaration du président élu Ahmed Tinubu de la mouvance All Progressives Congress (APC).

En rappel, le 1er mars dernier, la Commission électorale nationale indépendante (INEC) avait déclaré M. Tinubu président élu au motif que son parti avait obtenu la majorité des suffrages exprimés lors du scrutin.

M. Tinubu a obtenu 8,8 millions de voix et a battu Atiku Abubakar du Peoples Democratic Party (PDP), qui a obtenu 6,9 millions de voix, Peter Obi du Labour Party (LP), qui a obtenu 6,1 millions de voix, ainsi que 15 autres candidats.

Contestant les résultats, Atiku Abubakar, candidat à la présidentielle sous l’ombrelle du People’s Democratic Party (PDP), et son homologue du Labour Party (LP), M. Peter Obi, ont déposé des pétitions séparées pour demander l’annulation de l’élection ou pour être déclarés vainqueurs du scrutin.

Atiku, qui a axé ses sept prières sur cinq motifs, a demandé au tribunal de l’élection présidentielle de le déclarer président élu.

Alternativement, Atiku a demandé à la Cour d’annuler l’élection et d’ordonner une nouvelle élection en raison d’irrégularités présumées dans des milliers d’unités de vote.

Dans leur requête, Atiku et le PDP ont fait valoir que le 1er mars, lorsque Tinubu a été déclaré vainqueur de l’élection, l’ensemble des résultats et des données d’accréditation des bureaux de vote n’avaient pas été transmis et téléchargés en ligne par l’INEC.

Selon le candidat à la présidentielle sous la bannière du parti travailliste, M. Peter Obi, qui est arrivé en troisième position, l’élection avait été caractérisée par diverses irrégularités, notamment la non-qualification de M. Tinubu et de son colistier, M. Kashim Shettima, pour participer à l’élection.

Il a également affirmé que M. Tinubu n’avait pas obtenu la majorité des suffrages légalement exprimés lors de l’élection, et qu’il n’avait pas non plus obtenu un quart des suffrages légalement exprimés dans le FCT.

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