Le deuxième groupe de Nigérians évacués du Soudan est arrivé à Abuja, la capitale nigériane.
Les évacués, 128 femmes et 2 hommes, ont quitté l’aéroport international de Port-Soudan et ont atterri le vendredi 5 mai 2023 à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja à 15 h 15 via l’avion B737-300 de Tarco Airline.
Le secrétaire permanent du ministère des affaires humanitaires, de la gestion des catastrophes et du développement social, Nasir Sani-Gwarzo, a déclaré que l’évacuation et l’arrivée du deuxième groupe ont donné le ton à un nouveau plan pour les évacuations ultérieures, ce qui en fait un plan unique.
M. Sani-Gwarzo a également réfuté les affirmations de certains médias selon lesquelles il y aurait eu des cas d’abus, il a déclaré que tous les cas étaient psychologiques et qu’ils avaient été traités.
“Nous bénéficions d’une très bonne coopération de la part de la communauté nigériane qui vit dans ce port, ainsi que de l’ambassade du Nigeria au Soudan. L’ambassadeur lui-même se trouve dans ce port et nous apporte tout le soutien dont nous avons besoin. L’une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, et qui nous a obligés à revoir nos plans, est le fait que certains Nigérians auraient pénétré dans le bus sans autorisation, ce qui a obligé la partie égyptienne à retarder le vol jusqu’à ce que la question soit réglée. Je suis heureux de dire qu’il y a cinq minutes à peine, nous avons reçu un signal de l’Égypte nous informant que tout ce problème avait été résolu. Les Nigérians ont été transférés du côté égyptien de la frontière et nous avons deux avions qui peuvent les ramener tous en même temps au Nigeria”.
Le secrétaire permanent a ajouté que la priorité serait donnée aux femmes, aux enfants et aux malades.
“Nous avons fait en sorte que le lot qui est arrivé dans l’avion contienne 130 personnes, dont 128 femmes et enfants. 128 sont des femmes et des enfants, il n’y a que deux hommes dans l’avion. Nous allons continuer à donner la priorité au retour des femmes et des enfants jusqu’à ce qu’ils soient tous sortis de là.
“Certaines personnes étaient malades, certaines avaient le paludisme et ont dû être emmenées à l’hôpital, mais je suis heureux d’annoncer que nous avons payé leurs frais médicaux et qu’elles se portent très bien. Elles sont retournées à l’auberge où nous les gardons avant de les ramener au Nigéria.
La Commission nationale pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur du pays a déclaré qu’elle était sur le terrain pour offrir un soutien psychosocial à tous les rapatriés afin de s’assurer qu’ils sont mentalement stables.
La directrice des affaires des migrants au sein de la Commission, Catherine Udida, a indiqué que la Commission assure le suivi de tous les rapatriés, même après leur réunion avec leur famille.
