Le président kenyan William Ruto a accueilli le chancelier allemand Olaf Scholz à Nairobi, vendredi, pour la deuxième étape de la tournée africaine du diplomate.
Le chancelier allemand frappe à la porte du Kenya, à la recherche de partenariats en matière d’énergie propre après que l’Allemagne a dû se sevrer des importations d’énergie russe à la suite de la guerre en Ukraine.
Le Kenya est actuellement le premier partenaire commercial de l’Allemagne en Afrique de l’Est. 90 % des besoins en électricité de ce pays d’Afrique de l’Est sont couverts par les énergies renouvelables et il est prévu de passer entièrement au vert d’ici à 2030.
Samedi, M. Scholz visitera une centrale géothermique au lac Naivasha.
L’énergie géothermique est un élément clé du bouquet énergétique du Kenya et offre d’excellentes conditions pour la production d’hydrogène vert.
“L’espoir est que l’hydrogène vert puisse être importé du Kenya”, explique une source gouvernementale allemande.
Au cours des derniers mois, les dirigeants allemands ont conclu des accords énergétiques avec un large éventail de pays, après avoir été contraints de se sevrer rapidement des importations d’énergie russe bon marché à la suite de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Bien que le gouvernement Scholz reconnaisse que le Kenya est un partenaire économique et économique important, cette tournée souligne principalement l’importance stratégique du continent et les efforts entrepris par les États occidentaux pour contrer les ouvertures de la Chine et de la Russie dans la région.
M. Scholz s’efforcera de rectifier la propagande russe qui justifie sa guerre contre l’Ukraine par le zèle expansionniste de l’OTAN.
Compte tenu des énormes investissements économiques de la Chine en Afrique, M. Scholz s’efforcera également de “proposer une coopération politique et économique sur un pied d’égalité”, a déclaré la source gouvernementale.