Quinze milliards de nairas débloqués pour la réinstalation des réfugiés nigérians
Propos recueillis par Cyril Okonkwo
Le gouvernement nigérian a débloqué la somme de 15 milliards de nairas pour la quatrième phase de rapatriement, de retour et de réinstallation des réfugiés dans les pays voisins du Tchad, du Cameroun et du Niger.
Le vice-président du comité technique présidentiel sur le rapatriement, le retour et la réinstallation des personnes déplacées dans le Nord-est, le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, a noté cela vendredi après une réunion du comité à la Villa présidentielle, à Abuja.
M. Zulum a révélé que la réunion, présidée par le vice-président Yemi Osinbajo, a discuté des modalités de mise en œuvre de l’exercice.
“Nous sommes ici pour discuter des modalités de mise en œuvre ; qui fait quoi. Jusqu’à présent, tout va bien. Beaucoup de choses ont été discutées.
“De nombreux articles ont été fournis pour que l’exercice de rapatriement prenne effet immédiatement.
Le gouverneur Zulum a indiqué que les modalités abordées lors de la réunion comprenaient également “ce qui devrait être donné aux individus en termes de nourriture et de produits non alimentaires ; quel type de maison devrions-nous construire ; quel est le moyen de transport ; quel est le seuil minimum requis pour renvoyer les personnes des pays voisins au Nigéria.”
“Ce sont là quelques-unes des questions qui ont été discutées conformément aux meilleures pratiques internationales.”
Plus de 300 000 personnes rapatriées
Selon le gouverneur Zulum, plus de 300 000 personnes ont été rapatriées, renvoyées et réinstallées au Nigéria depuis le début de l’opération.
“Il s’agit de la quatrième phase de l’opération de rapatriement que nous allons entamer très prochainement. Des lignes directrices ont été fournies aux agences respectives chargées de gérer cette question”, a ajouté M. Zulum.
Il convient de rappeler que de nombreux citoyens nigérians ont été contraints, au fil des ans, de se réfugier dans les pays voisins en raison des attaques des insurgés dans les communautés limitrophes du Nord-est du pays.