Guinée équatoriale : l’épidémie du virus de Marburg fait neuf morts

0 392

Le bilan provisoire de l’épidémie de maladie à virus Marburg qui sévit depuis plus de deux mois en Guinée équatoriale s’élève à neuf décès confirmés, a annoncé le ministère de la Santé.

Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé la Guinée équatoriale à lui signaler les cas de virus de Marburg, craignant une contamination plus étendue qu’annoncée.

Le 23 mars, l’OMS faisait état de sept décès confirmés et annonçait avoir connaissance de 20 cas “probablement” causés par cette fièvre hémorragique, tous décédés.

Au 28 mars, “neuf décès” ont été “confirmés par le laboratoire” depuis le début de l’épidémie de ce virus cousin d’Ebola et presque aussi mortel que lui.

“Il y a eu 13 cas positifs depuis le début de l’épidémie, dont deux hospitalisés avec des symptômes légers, un patient guéri (…) et un total de 825 contacts ont été suivis”, a détaillé le ministère de la Santé sur Twitter.

L’agence onusienne s’est alarmée d’une potentielle “épidémie à grande échelle”, qui pourrait toucher notamment le Gabon et le Cameroun, voisins de cet Etat d’Afrique centrale.

Des cas ont été identifiés en dehors de la province de Kié-Ntem où elle avait fait les premiers morts connus le 7 janvier, jusqu’à atteindre Bata, la capitale économique du pays.

L’OMS avait annoncé le déploiement “d’experts supplémentaires”, ajoutant qu’elle “aide également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la réponse à l’épidémie”. La Tanzanie a également annoncé il y a 9 jours le début d’une épidémie de Marburg, avec cinq décès.

Ce virus est transmis à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux. Le taux de mortalité peut atteindre 88 %.

Il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus.

Toutefois, les soins de soutien, la réhydratation orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *