Les femmes atteintes d’une déficience auditive réclament une éducation à la santé inclusive
Détails avec Glory Ohagwu, Abuja
Une organisation non gouvernementale connue sous le nom de Deaf women Aloud initiative, DWAI, qui défend l’inclusion des sourds, a appelé à l’introduction de la langue des signes comme cours obligatoire dans les écoles d’infirmières et de sages-femmes au Nigeria.
Faire de la langue des signes un cours obligatoire garantirait que les infirmières, qui sont le premier point de contact lors des visites à l’hôpital, disposent des connaissances nécessaires pour aider les médecins dans la communication et le traitement des patients sourds.
Ils ont exprimé leur position lors d’une session interactive organisée à Abuja par She Forum Africa, une organisation panafricaine, et Pathfinder International, un partenaire de développement, pour renforcer l’inclusion de toutes les voix dans l’initiative #Icommit Voices for Women’s Health, afin de renforcer l’inclusion de toutes les voix et de solliciter des engagements multisectoriels pour faire progresser la santé et les droits des femmes.
Hellen Beyioku-Alase, présidente de l’initiative “Deaf Women Aloud” (Femmes sourdes en liberté), a dénoncé les traitements inhumains infligés aux patientes sourdes, qui n’ont pas la possibilité de discuter et de se mettre d’accord sur les choix thérapeutiques qui s’offrent à elles.
Traitement de sensibilisation
Elle demande un traitement de sensibilisation et d’inclusion pour le VIH/sida, le diabète, les fibromes, la malaria et d’autres maladies pour les personnes sourdes qui sont exploitées quotidiennement.
Partageant leurs expériences, les membres ont exprimé leur déception face aux traitements injustes infligés aux patients sourds qui souscrivent à l’assurance maladie nationale dans divers établissements de santé, ce qui a entraîné de nombreux décès.
Tout en plaidant pour la nécessité d’employer des interprètes en langue des signes qui doivent prêter serment de confidentialité pour protéger les informations ainsi divulguées, ils ont déclaré que le manque d’inclusion financière a également conduit à l’exclusion des citoyens sourds indigents.
Ils ont lancé un appel à la création d’organisations non gouvernementales focales pour soutenir les personnes sourdes indigentes.
Elles ont souligné que le plaidoyer spécialisé, continu et soutenu et l’inclusion des femmes sourdes leur sauveraient la vie et leur donneraient les moyens de sauver la vie des femmes sourdes qui ont eu recours à l’apprentissage d’interventions médicales sur YouTube pour éviter l’attitude et le traitement dénigrants qui leur sont infligés dans divers hôpitaux par un personnel médical qui n’est pas conciliant.
La fondatrice de She Forum Africa, Mme Inimfon Etuk, répondant au nom des partenaires organisateurs, a félicité la DWAI pour avoir fait avancer l’agenda de l’inclusion des femmes sourdes au Nigéria.
Elle s’est engagée à collaborer avec d’autres partenaires de développement pour trouver des solutions inclusives à certains des défis qui ont été énoncés en vue d’atteindre l’égalité des sexes et de promouvoir la santé et les droits des femmes.
L’interaction s’inscrit dans le cadre des efforts visant à galvaniser l’action inclusive pour que les voix de toutes les parties prenantes soient entendues dans la quête de l’avancement de la santé et des droits des femmes au Nigéria.