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STIM au Nigéria: les femmes visent à briser le plafond de verre

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Les compétences en sciences, en technologies, en ingénierie, et en mathématiques (STIM) sont nécessaires pour qu’un pays reste compétitif sur le plan économique. Nombreux sont les personnes qui admettent que la société dans son ensemble progresse lorsque les équipes composites s’attaquent aux défis technologiques et scientifiques. Pourtant, les femmes sont constamment sous-représentées dans les différents secteurs liés aux sciences, aux technologies et à l’ingénierie, et aux mathématiques.

La sous-représentation des femmes dans les sciences, les technologies, l’inginierie et les mathématiques n’est pas un phénomène nouveau. Et c’est pour cette raison que  l’Institut français en collaboration avec l’Ambassade de France au Nigéria ont officiellement organiser une rencontre ayant pour thème: “Les femmes dans la science” pour célébrer la Journée internationale de la femme dans le cadre de leur programme trimestriel Breakfast Debate.

Ce petit-déjeuner débat vise à aborder les questions complexes qui entourent l’inclusion des femmes nigérianes dans la science et la technologie, y compris les défis auxquels les femmes sont confrontées pour briser le plafond de verre dans le domaine des STIM.

Suite à une allocution encourageante d’ouverture de l’ambassadrice de France au Nigéria, Emmanuelle Blatmann, l’ouverture du petit-déjeuner débat a démarré dans une ambiance conviviable ayant pour animatrice Carolyn Seaman, avec l’étroite collaboration de Chioma Agwuegbo et Bunmi Borokinni.

Son excellence, l’ambassadrice de la France au Nigéria, Emmanuelle Blatmann, donne son discours d’ouverture

Carolyn Seaman est présidente de l’association nigériane TechWomen Alumni. C’est une avocate qui a plus de 20 ans d’expérience dans la défense des droits des filles et des femmes.
Elle est entrepreneure sociale, évangéliste technologique, cinéaste, experte en filles, fondatrice et directrice créative de Girls Voices Initiative, une organisation à but non lucratif qui éduque et habilite les filles et les femmes à identifier leur voix pour défendre leurs droits et d’utiliser la technologie et les médias numériques pour amplifier leur voix afin d’obtenir des résultats auprès d’un large public, en particulier les décideurs politiques et les autres personnes influentes.

Dans son adresse, elle s’est appuyé sur les défis auquels sont confrontés les jeunes filles dans la sociéte nigériane, notant que ” les opportunités ne sont pas les mèmes pour les filles et les garçons. Et cela implique qu’il d’abord des défis auxquels les filles sont confrontées”.

Chioma Agwuegbo est la directrice exécutive de TechHerNG et organisatrice du mouvement #StateofEmergencyGBV, une coalition d’organisations qui incite les citoyens à plaider en faveur d’une réponse urgente, globale et durable à la violence sexuelle et sexiste. Chioma croit en l’application de solutions numériques aux défis de société, qu’il s’agisse de co-créer des solutions contre les sexuelles et sexistes, ou d’organiser des sessions sur la liberté et la sécurité numérique.

Lors de sa prise de parole, Chioma Agwuegbo a donné un aperçu général des défis des filles dans la société nigériane. Selon elle: ”le plus grand défi des jeunes filles se reflète au niveau de l’accès aux opportunités”.

La troisième personnalité Oluwabunmi Borokinni est une professionnelle expérimentée de la technologie qui a une passion ineffable pour les technologies émergentes et l’éducation. Avec plus de six ans d’expérience dans l’industrie technologique et un engagement fort pour promouvoir l’éducation numérique et l’inclusion, elle exerce en qualité de responsable de la numérique chez Swash Digital. Elle a démontré une forte aptitude à fournir des solutions numériques.

Une jeune écolière pose sa question lors de la rencontre

Dans son oral de bienvenu, elle a incité les jeunes filles à faire montre d’un état d’esprit fort. Pour elle, les jeunes filles doivent forger leur état d’esprit pour évoluer dans la science et la technologie au Nigéria.

Suite aux divers arguments avancés, une séance de question-réponse a été accordée aux jeunes filles qui ont répondu présentes à cette rencontre.

Dans un entretien exclusif de la Voix du Nigéria avec la diplomate française au Nigéria, Emmanuelle Blatmann. Il a été révélé que l’éducation de base est un facteur prépondérant dans l’engagement des femmes dans le STIM.

Au sujet de l’intelligence artificielle, nous avons voulu savoir si la France envisage des projets pour faire évoluer les pays africains, notamment le Nigéria. Ecoutons la réponse de l’ambassadrice de la France au Nigéria.

Dans ses explications, Emmanuelle Blatmann a aussi énuméré les avantages que les femmes pourraient bénéficier dans le domaine de la science.

Elle a finalement prodigué des conseils et recommendations à l’endroit des femmes qui désirent se lancer dans le STIM.

Que faut-il retenir? Il faut savoir que la reticence à se lancer dans les études et des carrières spécialisées dans les sciences, les technologies, l’inginérie et les mathématiques (STIM) n’est pas un phénomène naturel. Un grand nombre d’initiatives ont été lancées au Nigéria afin de renforcer l’intéret des filles et leur représentations dans ces domaines. Les pionnières doivent guider celles qui suivent leurs traces. Il faut aussi noter que le nombre de femmes qui accèdent aux domaines des sciences, des technologies, de l’inginierie et des mathématiques et décident d’y faire carrière est en augmentation.

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