Eid

Appel à l’inclusion et à l’égalité de participation des femmes

Propos recueillis par Abubakar Mohammed, Maiduguri

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Pendant que le monde célèbre la Journée internationale de la femme juge, l’Association nationale des femmes juges du Nigéria (NAWJN) a appelé à l’engagement accru en faveur du renforcement des capacités et de l’égalité de participation des femmes juges avec leurs homologues masculins.

L’association, par l’intermédiaire de sa directrice internationale, la juge Roli Harriman, qui s’est exprimée au nom de sa présidente, la juge Jummai Sankey, a révélé cela à l’occasion de la Journée internationale de la femme juge 2023.

“En 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 75/274 désignant le 10 mars comme étant la Journée internationale des femmes juges.

La résolution invite les États membres et toutes les parties prenantes concernées à célébrer chaque année la Journée internationale de la femme juge, en organisant des activités et des campagnes de sensibilisation du public afin de promouvoir la participation pleine et égale des femmes à tous les niveaux du système judiciaire”, a-t-elle expliqué.

Mme Roli a également évoqué que la résolution réaffirme que la participation active des femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes, à tous les niveaux de la prise de décision est essentielle à la réalisation de l’égalité, du développement durable, de la paix et de la démocratie.

“Elle réaffirme l’engagement des États membres à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies et des plans nationaux appropriés et efficaces pour la promotion des femmes dans les systèmes et institutions judiciaires aux niveaux de la direction, de la gestion et à d’autres niveaux”.

“Bien que le NAWJN se soit engagé dans la défense des politiques publiques pour attirer l’attention sur de nombreuses questions concernant les femmes et les enfants dans notre société, la célébration d’aujourd’hui est une nouvelle occasion pour nous d’attirer l’attention sur quelques questions telles que la prévalence accrue de la violence domestique, la mise en place de refuges aux victimes de violences domestiques et d’agressions sexuelles, en particulier les jeunes filles, par leurs parents les plus proches, la création de maisons de transition pour les jeunes en conflit avec la loi afin de leur donner la possibilité d’une réadaptation efficace et durable, la poursuite de la pratique des mutilations génitales, qui répugne au droit coutumier, et les difficultés rencontrées par les veuves, ainsi que l’adoption de lois et de pratiques”.

Elle a appelé toutes les parties prenantes, y compris les ONG, à contribuer à faire connaître ces questions et à offrir leur propre contribution à leur résolution.

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