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Une fondation vise l’emploi inclusif pour les personnes atteintes du syndrome de Down

Propos recueillis par Yusuf Akinlotan depuis Lagos

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La Fondation nigériane de lutte contre le syndrome de Down (Trisomie 21) (DSFN) a plaidé en faveur d’une politique d’emploi inclusive pour les personnes présentant un handicap intellectuel au pays.

La Fondation a fait ce plaidoyer jeudi à Lagos, la capitale commerciale du Nigéria, lors du lancement de ses rapports sur les meilleures pratiques d’emploi dans l’emploi inclusif des personnes présentant des handicaps intellectuels au Nigéria.

Selon les conclusions de ce rapport, les personnes souffrant de handicaps intellectuels sont confrontées à toute une série d’obstacles à l’emploi, notamment une mobilité réduite, des difficultés de communication, de mauvaises relations avec les collègues, une rémunération insuffisante, des mauvais traitements et du harcèlement sur le lieu de travail.

D’après la Fondation: “Les parents et les soignants de personnes présentant une déficience intellectuelle ont souligné des problèmes et des obstacles, notamment : la discrimination, la stigmatisation et le harcèlement ; l’incapacité perçue à travailler sous pression et sans supervision ; le manque de sensibilisation ou des croyances erronées liées au handicap ; la mobilité restreinte ; et des informations et la communication inaccessibles.”

Elle ajoute que les obstacles mis en évidence par les employeurs potentiels sont les suivants : l’idée que la nature du travail ne conviendrait pas; les difficultés de communication; et le manque de personnel qualifié, de soutien technologique et de financement pour les employés atteints du syndrome de Down.

Elle a recommandé au gouvernement nigérian et aux employeurs des mesures visant à promouvoir l’emploi des personnes handicapées mentales dans les secteurs privé et public.

Il y a des mesures, selon elle, à mettre en place pour protéger les personnes handicapées mentales contre le harcèlement et la discrimination et pour créer un environnement inclusif pour les personnes handicapées mentales et tous les autres employés.

Abordant la question de la discrimination et de la stigmatisation, la directrice du programme, Mirian Anyanwu, qui représentait la directrice générale de la DSFN, Mme Rose Mordi, a souligné qu’en dehors d’autres formes de handicap comme le handicap physique, l’albinisme, la surdité et la cécité, qui sont présentes avec un certain taux de chômage, elle n’a pas encore vu d’organisation, qu’elle soit gouvernementale ou privée, embaucher des personnes atteintes du syndrome de Down ou d’autisme, bien qu’elles aient été formées par la Fondation à diverses compétences pour répondre aux opportunités d’emploi.

Entretemps, le 21 mars de chaque année est reconnu internationalement comme la Journée mondiale du syndrome de Down (WDSD) qui a été officiellement marquée par les Nations Unies depuis 2012 pour la sensibilisation mondiale.

Mirian Anyanwu a révélé que la Fondation prévoit également une conférence pour commémorer l’édition 2023 plus tard dans les mois sur le thème “avec nous, pas pour nous”, parce que la date est unique où ils mettraient en vedette et non pas pour couvrir les personnes ayant une déficience intellectuelle.

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