La nutrition est une priorité pour le gouvernement et le secteur privé selon VP Osinbajo

Détails avec Cyril Okonkwo depuis Abuja

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D’après le Vice-président du Nigéria, Prof. Yemi Osinbajo, la vie de la jeunesse et l’avenir du pays dépendent largement des efforts collectifs des secteurs public et privé pour améliorer la nutrition humaine dans le pays.

Déclaration faite par le professeur Osinbajo ce lundi lorsqu’il a présidé une réunion virtuelle du Conseil national de la nutrition.

“Si nous ne faisons pas ces efforts et si nous ne les prenons pas au sérieux, le nombre de nos enfants dont le développement mental et physique serait retardé serait époustouflant, et je pense que nous ne devons pas permettre une situation où, dans les années à venir, nous nous demanderions si nous n’aurions pas pu faire mieux”, a révélé le vice-président.

On se souviendra que, suite aux recommandations du Conseil, une directive présidentielle a été communiquée en mars de l’année dernière pour la création de départements de nutrition dans tous les ministères, départements et agences (MDA) du gouvernement.

Lors de la réunion, le vice-président a également chargé les fonctionnaires concernés de suivre la question afin de mettre en œuvre la directive.

“Je tiens beaucoup à ce que nous ne laissions pas la bureaucratie entraver les efforts réels qui doivent être déployés. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la bureaucratie et certaines règles nous empêcher d’avoir l’impact que nous devons avoir”, a informé le vice-président.

Soulignant l’importance de disposer de ces départements de nutrition dans tous les MDA concernés, le vice-président a noté que “nous ne devons pas perdre de vue le fait que c’est une responsabilité historique pour nous et pour les générations à venir que de faire quelque chose de significatif, quelque chose qui peut être construit pour ceux qui viennent derrière nous.

“Nous devons tous nous rassembler et travailler dur sur cette question de la création d’un département au sein des MDA et faire en sorte que chaque MDA dispose d’un département de la nutrition afin que nous puissions avoir un impact individuel et, bien sûr, l’impact collectif que nous devons avoir”, a-t-il noté.

Le vice-président a également souligné la nécessité pour la nouvelle administration de placer la nutrition en tête de ses priorités.

“J’ai eu une réunion la semaine dernière avec le groupe consultatif technique du Conseil et c’est l’une des questions qui a émergé, à savoir que nous devons faire quelque chose pour nous assurer que la prochaine administration considère également cette question comme une priorité.

“Nous nous sommes engagés à faire en sorte que la nouvelle administration soit suffisamment sensibilisée par le biais du Conseil de transition et par d’autres moyens formels et informels.”

Le professeur Osinbajo a également appelé à la plus grande sensibilisation du public et à la campagne d’information sur les efforts du Conseil pour améliorer les résultats nutritionnels dans tout le pays.

Selon un récent rapport de l’UNICEF, le Nigéria est le deuxième pays au monde ayant le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance, avec un taux de prévalence national de 32 % chez les enfants de moins de cinq ans.

On estime à deux millions le nombre d’enfants nigérians souffrant de malnutrition aiguë sévère (MAS), mais seuls deux enfants sur dix bénéficient actuellement d’un traitement.

Sept pour cent des femmes en âge de procréer souffrent également de malnutrition aiguë.

La réunion virtuelle du Conseil national de la nutrition a réuni des ministres fédéraux, des chefs d’agences gouvernementales, des partenaires de développement et des membres du secteur privé.

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