Nasarawa va dorénavant figurer sur la liste des états producteurs de pétrole au Nigéria
Amina Mohammed, Lafia
La Compagnie pétrolière du Nigéria Nigerian National Petroleum Corporation Limited (NNPCL) entend signer ce samedi 18 février un protocole d’accord avec le gouvernement de l’État de Nasarawa, marquant ainsi le début du forage pétrolier à Keana.
Ceci est juste après que des résultats préliminaires aient révélé une autre découverte de pétrole dans la zone de gouvernement local d’Obi, plus précisément à Agwatashi et Assakio.
Le gouverneur de l’État de Nasarawa, Abdullahi Sule, a révélé cela lors d’une session interactive avec les parties prenantes de l’APC dans la zone de gouvernement local d’Othe bi de l’État.
Ouvrir la voie
Selon le gouverneur, tout est maintenant prêt pour la signature du protocole d’accord avec la NNPCL, qui ouvrira la voie au forage du premier puits de pétrole à Keana.
L’ingénieur Sule a précisé que son administration ne relâcherait pas ses efforts tant que l’État de Nasarawa ne commencerait pas à bénéficier de la dérivation de 13 % en tant qu’État producteur de pétrole.
“En 2019, lorsque je suis sorti pour faire campagne et que j’ai mentionné le pétrole, beaucoup de gens ont supposé que c’était de la simple politique. À cette époque, j’ai promis que, par la grâce de Dieu, j’utiliserai l’expérience que j’ai acquise lors de mon séjour à Houston, au Texas, le siège mondial du pétrole, pour essayer.
“À cette époque, le pétrole n’avait été découvert qu’à Keana. Beaucoup de gens ne connaissent même pas l’étendue de la découverte de pétrole. La question du pétrole est maintenant devenue une réalité. La NNPCL va maintenant forer le premier puits de pétrole en mars.
“Les résultats préliminaires ont montré qu’il y a également du pétrole à Obi. Ce samedi 18 février, la NNPCL et le gouvernement de l’État de Nasarawa vont signer un protocole d’accord. Les habitants vont maintenant comprendre que cette administration ne fait pas de promesses vides mais cherche seulement à apporter le développement à l’État.
Il a conclu qu’ils ne se reposeraient pas jusqu’à ce qu’ils rejoignent enfin la ligue des États producteurs de pétrole et bénéficient de la dérivation de 13 pour cent, ce qui devrait se traduire par des progrès appréciables d’ici mai.