Le Nigéria annonce l’expulsion de 70 ressortissants étrangers en deux ans
Détails avec Cyril Okonkwo, Abuja.
Le Nigéria a expulsé un total de 70 ressortissants étrangers au cours des deux dernières années pour avoir été accusés de différentes infractions.
Le ministre de l’Intérieur, Rauf Aregbesola, l’a déclaré jeudi lors de la 64e session du point de presse de la State House tenue à la Villa présidentielle, à Abuja.
Toutefois, le ministre n’a pas donné les raisons de l’expulsion des ressortissants étrangers, déclarant que la question “est extrêmement confidentielle.”
M. Aregbesola a noté que “la majorité des personnes expulsées provenaient de la République populaire démocratique de Corée, d’Égypte, du Sri Lanka et d’un grand nombre d’autres pays.”
Quota d’expatriés
Aregbesola a ajouté que le ministère de l’Intérieur a créé une équipe spéciale en décembre 2020 pour vérifier le niveau de conformité avec les règlements et la loi sur l’immigration de 2015, ainsi qu’avec les directives administratives publiées par le ministère de l’Intérieur.
Selon lui, cela fait suite à des préoccupations “concernant le taux croissant de non-conformité et de mépris total des règles et règlements entourant l’utilisation du quota d’expatriés et les abus rampants de cette facilité”.
Le ministre a intimé qu’un comité avait révisé le manuel d’administration des quotas d’expatriés afin de résoudre certains problèmes liés au système de quotas d’expatriés dans le pays.
Ces problèmes, a-t-il déclaré, comprennent une réduction de la durée de vie de 10 ans d’un poste de quota d’expatriés à sept ans, après quoi le travail doit être localisé ; une révision des exigences pour le traitement du service de quota d’expatriés ; et que seuls les emplois sur la liste des compétences critiques seraient pris en compte pour les postes de quota d’expatriés sur preuve suffisante par les employeurs individuels que les postes ne peuvent être occupés par des Nigérians.
Impression des passeports en 2022
Le ministre a révélé que le Service d’immigration du Nigéria, NIS, a imprimé environ 1,7 million de passeports en 2022.
Insistant sur le fait que le chiffre des passeports produits l’année dernière était sans précédent dans les annales du pays, Aregbesola a révélé que malgré les défis auxquels le NIS est confronté, le service a satisfait environ 80% des demandes de passeports faites l’année dernière.
“Une réforme majeure est en cours dans l’administration de la délivrance des passeports. Nous numérisons le processus. J’avais prévu de numériser entièrement le registre d’Ikoyi à la fin de l’année dernière, mais nous n’y sommes pas encore parvenus.
“Lorsque ce processus sera terminé, les demandeurs n’apporteront plus rien. Vous complétez le processus en ligne, et vous n’avez plus besoin d’agent à ce moment-là. Il ne peut y avoir de racket.”
Citoyenneté
Le secrétaire permanent du ministère de l’Intérieur, Shuiab Belgore, s’est également exprimé lors de la séance d’information sur la demande de citoyenneté nigériane et les Nigérians qui ont renoncé à leur citoyenneté.
Il a précisé que le ministère a enregistré un total de 309 Nigérians qui ont renoncé à leur citoyenneté.
“Entre 2006 et 2021, 150 Nigérians ont renoncé à leur citoyenneté. Pour la seule année 2022, 159 Nigérians ont renoncé à leur citoyenneté.”
Belgore a souligné qu’en novembre de l’année dernière, le pays comptait un total de 286 nouveaux Nigérians, dont 208 par naturalisation et 78 par enregistrement.
Il a expliqué que l’enregistrement concernait les conjoints de citoyens nigérians qui sont dorénavant devenus nigérians.
Il a conclu que le comité consultatif sur la citoyenneté nigériane se réunirait le 7 février pour examiner 350 autres demandes de naturalisation, après quoi le candidat retenu serait envoyé au président en Conseil pour approbation.
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