Les petites agricultrices nigérianes, ActionAid, Comité budgétaire de Kogi, ont demandé au gouvernement de l’État de Kogi d’augmenter l’allocation budgétaire au secteur agricole.
Les groupes ont fait cette demande lors d’une récente conférence de presse pour analyser le budget 2023 de l’État de Kogi, à Lokoja. Ils ont demandé le déblocage urgent de fonds agricoles pour les agriculteurs de l’État afin qu’ils puissent mener leurs activités agricoles à des périodes appropriées.
Le directeur exécutif de l’Initiative pour l’avancement de la base (Initiative for Grassroots Advancement) et membre du comité budgétaire de Kogi, Hamza Aliyu, a déclaré que l’allocation budgétaire de 9,5 milliards de dollars au secteur agricole pour 2023, soit 5,3 % du budget total, était tout à fait inadéquate, ajoutant que le pourcentage budgétaire nécessaire à l’agriculture ne devrait pas être inférieur à 10 % de la taille du budget, car le budget agricole est plus une dépense en capital qu’une dépense récurrente.
Ses mots : “Le financement adéquat de l’agriculture est plus important que tout autre secteur de l’économie compte tenu de son rôle dans la sécurité alimentaire et la création de richesses. Il est inquiétant de constater que sur les 172 milliards de dollars du budget du Kogi, l’agriculture n’a reçu que 5,3 %, soit l’un des secteurs les moins bien dotés.”
Dans le même temps, il a félicité le gouvernement pour l’augmentation des allocations budgétaires dans des domaines tels que les agricultrices, les intrants agricoles, les services de vulgarisation agricole et les pertes après récolte.
Aliyu a également énuméré les recommandations de la coalition comme suit : la nécessité de revoir les politiques et le cadre existants sur l’agriculture, d’augmenter le financement du secteur pour atteindre la déclaration de 10 pour cent, l’amélioration de l’agriculture commerciale, les services de vulgarisation, les pertes après récolte, le déblocage de l’allocation budgétaire pour les agricultrices, l’achat d’intrants agricoles, le renforcement de la surveillance législative, l’agriculture durable/résistante au climat ainsi que la recherche et le développement.
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