La Commission des droits de l’homme s’engage à protéger les journalistes nigérians
Propos recueillis par Salihu Ali, Abuja
La Commission nationale des droits de l’homme au Nigeria s’est engagée à renforcer son engagement et sa vigueur en faveur des droits, de la protection et de la sécurité des journalistes.
Le secrétaire exécutif de la Commission, M. Tony Ojukwu, a pris cet engagement lors d’une rencontre avec les journalistes à Abuja, au Nigeria.
S’entretenant avec les membres des médias, M. Tony Ojukwu a noté que la Commission était préoccupée par la sécurité des journalistes et des autres personnes vivant au Nigeria.
Il a noté que la sécurité des journalistes est un problème dans le pays et dans le monde, car certains journalistes travaillent non seulement dans des conditions difficiles mais aussi dans des conditions de menace de mort, de harcèlement et de détention illégale.
Le patron des droits de l’homme a assuré que la Commission soutiendrait tout journaliste incarcéré dans le cadre de sa mission officielle.
M. Ojukwu a salué le partenariat et les efforts des médias nigérians pour faire connaître les activités de la Commission et promouvoir les droits de l’homme.
selon lui : “En tant que commission, nous ne pouvons pas fonctionner efficacement sans partenariat avec d’autres institutions telles que les médias.
“Vous êtes restés un allié fiable de la Commission, grâce à votre engagement avoué en faveur des droits de l’homme et des cours humanitaires”. a ajouté M. Ojukwu.
Par ailleurs, le président du Conseil du syndicat des journalistes nigérians NUJ, section de la capitale fédérale FCT, M. Emmanuel Ogbeche, a appelé la commission des droits de l’homme à élaborer une charte sur la sécurité des journalistes avant les élections de 2023.
D’après lui : “Cela est devenu nécessaire car les acteurs politiques sont désespérés et considèrent les médias comme étant une institution qu’il faut mettre en cage.
“Au cours des derniers mois, le nombre de journalistes arrêtés, interrogés et détenus est en augmentation.”
Ogbeche a promis que le NUJ continuera à faire de son mieux pour s’assurer que les violations des droits sont minimisées.
Prenant également la parole, le président de la chapelle des correspondants NUJ FCT, M. Jide Oyekunle, a noté que les médias, en tant que miroir de la société, resteraient fermes et résisteraient à toute action contre les droits de tout citoyen nigérian.
Il a ajouté : “Nous continuerons à sensibiliser et à éduquer les Nigérians, en particulier les personnes vulnérables (femmes et enfants), sur la nécessité de connaître leurs droits et sur la manière de demander réparation lorsque ces droits sont violés”.
Le palwuchi des médias a donné lieu à des séances de questions-réponses sur la manière de promouvoir les droits de l’homme au Nigeria.