Le dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d’Europe et occupée par les forces russes, a été débranché du réseau lundi. Depuis plusieurs semaines, Russes et Ukrainiens s’accusent mutuellement de ces bombardements. L’AIEA rendra mardi un rapport sur la situation à Zaporijjia.
La Russie ne “s’attend pas à des changements” vers le mieux dans ses relations avec Londres, avec l’élection de Liz Truss au poste de Première ministre britannique, a assuré mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
“Si on juge par les déclarations de Mme Truss, faites lorsqu’elle était encore ministre des Affaires étrangères (…), on peut dire avec beaucoup de certitude qu’il ne faut pas s’attendre à des changements vers le mieux”, a déclaré M. Peskov, cité par l’agence officielle TASS.
Liz Truss est connue pour sa ligne dure envers la Russie qu’elle qualifie de pays “agresseur”, notamment en raison de l’offensive russe en Ukraine en cours depuis le 24 février.
Les services du renseignement américains ont déterminé que la Russie se fournissait en munitions d’artillerie auprès de la Corée du Nord, a rapporté le New York Times, alors que Moscou aurait déjà équipé son armée de drones fabriqués par l’Iran.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doit rendre aujourd’hui son rapport sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, déconnectée depuis lundi soir et qui fait planer un risque radiologique depuis des mois.
“Mardi, Rafael Grossi publiera un rapport sur la situation en matière de sûreté, sécurité et garanties en Ukraine comprenant notamment les constatations de sa mission à Zaporijjia et il rendra compte au Conseil de sécurité de l’ONU de la mission menée à la centrale”, a tweeté l’AIEA lundi soir en évoquant son directeur général. “J’espère qu’il sera objectif”, a avancé le président Volodymyr Zelensky lundi soir à propos de ce rapport.
Le dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (sud), la plus grande d’Europe et occupée par les forces russes, a été débranché du réseau lundi 5 septembre, ont indiqué l’opérateur d’Etat ukrainien Energoatom et l’AIEA.
Depuis la déconnexion vendredi soir de la centrale au réseau externe, “une ligne de secours était utilisée pour délivrer l’électricité au réseau” ukrainien, rappelle l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui dispose d’experts sur place. Or cette ligne, reliée à une centrale thermique voisine, “a été délibérément déconnectée afin d’éteindre un incendie”, explique-t-elle dans un communiqué. Mais “elle n’a pas été endommagée”, et elle devrait être reconnectée dès que possible.
Selon l’opérateur ukrainien, le feu “s’est déclaré à cause des bombardements”. Le réacteur numéro 6, le seul à fonctionner encore parmi les six unités de cette centrale, continue toutefois “à produire l’électricité nécessaire pour le refroidissement” du combustible nucléaire et la sécurité du site, précise l’AIEA. “Il sera de nouveau connecté au réseau quand la ligne de secours sera réactivée”, selon la même source.
Samedi, l’AIEA avait annoncé l’arrêt de l’unité numéro 5 en raison de l’endommagement à la suite de frappes de la dernière ligne électrique encore en fonctionnement. Les trois autres ont été perdues précédemment pendant le conflit. Les quatre autres réacteurs à Zaporijjia sont stoppés depuis des semaines.
Avec AFP