Les universités étatiques au Nigeria envisagent de se retirer de la grève
Précisions de Temitope Mustapha, Abuja
La réunion du Conseil exécutif national (NEC) de le Syndicat du personnel académique des universités (ASUU) qui se tient actuellement à Abuja, la capitale du Nigeria, continue de susciter des désaccords.
Une mise à jour de la réunion du NEC de l’ASUU révèle que certains délégués appellent à la suspension de la grève, tandis que les délégués des universités d’État envisagent de se retirer.
La réunion du Comité exécutif national de l’ASUU est destinée à faire le point sur la grève qui dure depuis plus de six mois et qui empêche les étudiants et les enseignants d’accéder aux salles de classe.
STRIKE UPDATE
The National Executive Council (NEC) of the Academic Staff Union of Universities (@ASUUNGR) will be meeting in the coming hours.
The considerations are whether to suspend or continue with its six-month-old industrial action.#Asuu#AsuuStrike#AsuuStrikeUpdate pic.twitter.com/3Z1mQoFtwJ
— Official_ASUU (@ASUUNGR) August 28, 2022
A nnoter quer les membres du NEC de l’Union ont convergé vers le Secrétariat national de l’Union dimanche pour commencer les délibérations sur les questions relatives à ses revendications.
Un membre du NEC de l’ASUU, qui s’est entretenu avec la Voix du Nigéria sous couvert d’anonymat, a révélé que la réunion s’est poursuivie ce lundi matin 29 août afin d’harmoniser davantage les préoccupations du syndicat.
Le membre du NEC de l’ASUU a davantage précisé que le syndicat n’est pas prêt à accepter la politique “no work no pay” du gouvernement, ce qui retarde le consensus sur l’arrêt de la grève.
La direction de l’ASUU a rencontré le comité de renégociation du professeur Nimi Briggs il y a deux semaines, lors d’une réunion au cours de laquelle le syndicat a annoncé que le gouvernement n’avait pas fait de nouvelle offre.
Le comité a demandé à l’ASUU de suspendre l’action industrielle, promettant que ses préoccupations seraient prises en compte dans le budget 2023.