Projets routiers : le Conseil approuve 20,1 milliards de naira aux États de Lagos, Kebbi et Taraba
Détails avec Timothy Choji, Abuja
Le Conseil des ministres au Nigeria a approuvé ce mercredi 11,1 milliards de naira pour la reconstruction d’une route intra-urbaine dans l’État de Lagos, au Sud-ouest du pays.
Le ministre des Travaux publics et du Logement, Babatunde Fashola, l’a révélé lors d’un briefing aux correspondants de la State House à la fin de la réunion du Conseil présidée par le président Muhammadu Buhari.
“Le Conseil a approuvé deux mémorandums présentés par le ministère. Le premier était un contrat pour la reconstruction de la route Mushin-NNPC-Apapa-Oshodi, c’est-à-dire la route qui va d’Isolo à Ojigbo, pour un montant de N11, 166 270 197,85 dans une période d’achèvement de 20 mois.
D’après lui, le Conseil a également approuvé N9,1 milliards de remboursement pour les routes fédérales construites par les gouvernements étatiques de Kebbi et Taraba.
“Cela fait suite au rapport et à la recommandation d’un comité du conseil mis en place par le président afin de répondre aux demandes des gouvernements des États pour des remboursements sur les interventions faites précédemment avant cette administration sur les routes fédérales.
“Le président a ensuite émis une directive selon laquelle les États ne devaient plus intervenir sur les routes fédérales, mais certaines interventions avaient été effectuées avant le début de cette administration. Il y avait donc trois États, Kebbi, Yobe et Taraba. Je pense que le 22 juin, j’ai signalé que les demandes de Yobe, pour un montant de 18,663 milliards de aira, avaient été approuvées.
“Il restait donc celles des États de Kebbi et de Taraba. Aujourd’hui, le Conseil a donc approuvé 6,706 milliards de naira pour l’État de Kebbi et 2,470 milliards de nnaira pour l’État de Taraba.
“Il est intéressant de noter que ces réformes concernent les dettes et les obligations contractées par l’administration précédente avant le début de cette administration. Elles font donc également partie de la dette nationale. Le processus de paiement exige donc que le ministère des finances, après cette approbation, se rende à l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation d’augmenter la dette afin de garantir le paiement aux États”, a expliqué le ministre.